Archive pour la catégorie ‘Linux et logiciels libres’

MÀJ de mon cours sur GIMP commencée

Mercredi 16 mai 2012

À peine j’ai installé GIMP 2.8 sur ma Xubuntu et publié ma news consacrée à cette nouvelle version sur le site du zéro (et pour une fois que je suis fière de ma news et non pas en dépression nerveuse, osti !), je n’ai pas tardé à commencer la mise à jour de mon cours pour prendre en compte les nouveautés.

Contrairement à la dernière fois, l’organisation changera très peu et restera donc globalement le même. Les changements se limiteront au remplacement des captures, à la réécriture et à l’ajout de certains paragraphes ou de certaines phrases, ainsi que la correction de certains passages. On pourrait donc considérer ça comme une version 2.1.

Jusqu’ici, j’ai terminé la mise à jour des deux premiers chapitres et j’ai commencé le chapitre 3. J’ai aussi mis à jour une des sous-parties d’annexe.

Du coup, puisque le gestionnaire de captures par défaut de Xfce est plus limité que celui de Gnome, j’ai fait la découverte de Shutter, un utilitaire libre (GPLv3) de captures d’écran sous Linux assez sympa qui permet non seulement de capturer le bureau entier, une fenêtre ou une zone définie, mais aussi de capturer une page Web ou un menu, et même d’éditer ses captures pour les retailler, ajouter du texte, des lignes, des cercles et des rectangles, et on peut aussi uploader directement les captures vers un service d’hébergement de son choix, que ce soit votre FTP ou votre service d’hébergement d’image préféré. Très pratique pour les tutoriels !
Shutter est normalement disponible dans les dépôts de la plupart des distributions GNU/Linux.

Maintenant sur Xubuntu 12.04 ! (+ VDM)

Vendredi 11 mai 2012

Ça fait déjà 5 jours que j’ai fait le saut, mais je voulais attendre d’avoir réglé les problèmes les plus ennuyants avant d’écrire un billet.

D’habitude, j’attendais plus de deux semaines, voire plus d’un mois après la sortie d’une nouvelle version LTS avant de changer de version, mais cette fois-ci, la situation est différente, puisqu’en même temps qu’Ubuntu 12.04 était sur le point de sortir en version finale, la toute nouvelle branche de GIMP, la 2.8 arrivait en version Release Candidate, qui est la dernière phase avant la version stable.

VDM : Quand on me prend pour le bureau des pleurs…

Mais entre-temps, j’ai eu à faire face à une situation extrêmement stressante, puisque l’administrateur d’un forum où je suis graphiste a des problèmes avec un membre qui m’a même prise pour le bureau des pleurs juste parce que j’avais les accès admin (qui me sont nécessaires pour la maintenance graphique)… alors que je ne me souvenais plus que l’admin m’en avait déjà fait part ! Depuis, j’ai anonymisé mon compte en enlevant toute donnée susceptible de m’identifier, et en choisissant un pseudonyme générique. J’ai aussi créé un second compte, sans droit spécial, pour mes posts hors de l’espace admin, question de bien séparer les deux rôles, question que je ne revive plus ça ! J’espère juste ne pas avoir à changer mon pseudo en plus, là où j’utilise encore une des déclinaisons d’Ishimaru (SDZ, Ubuntu-fr, phpbb.com, …), tout comme j’avais abandonné Katt, mon premier pseudo que j’utilisais à l’époque où j’étais sur Forumactif et qui venait d’un personnage féminin de Breath of Fire II.

Bref, ça avait monopolisé mon esprit pendant plusieurs jours et j’avais même déjà pensé à abandonner mon poste car je craignais pour le déroulement de mes études, et surtout la réaction de ma famille si le membre en question mettait sa menace à exécution pour du contenu litigieux qui n’existe plus depuis suite à la suppression d’une section qui s’est avérée plus problématique qu’autre chose même si j’avais déjà ce mauvais pressentiment au départ.

Donc un conseil pour ceux qui font de la maintenance technique ou graphique et qui veulent poster des sujets hors-admin de temps en temps sur le forum où ils bossent : Mieux vaut utiliser deux comptes – Un avec accès admin exclusivement pour le boulot, et un sans accès admin, pour participer comme simple membre. Et surtout, aucun élément permettant de faire le lien entre les deux comptes, et bloquez la réception de courriels par les membres dans vos options de profil du compte admin ! Comme ça, vous serez beaucoup moins à risque d’être enquiquinés en cas de litige entre le fondateur (ou le community manager) et un membre puisque ce n’est de toutes façons pas votre rôle de gérer ça !

Pour en revenir à mes geekeries

Après cette épisode, je me suis replongée dans le codage de mon site, puisqu’il restait des modules non codés qu’il me restait à faire. Sachant qu’en passant à la nouvelle version par clean install (que je préconise car moins de risque d’erreurs dans les fichiers), j’allais avoir à réinstaller le serveur LAMP, je me suis donc plongée dans 3-4 jours intensifs de codage (j’en oubliais même de prendre ma collation d’après-midi), avec ma jpop dans les oreilles. Entre-temps, GIMP 2.8 stable est sorti, donc j’ai mis encore plus d’ardeur au boulot et donc le lendemain, j’ai pu enfin finir la correction des bogues critiques et autres erreurs de syntaxe dans mon code.

À partir de là, j’ai gravé mon iso d’Ubuntu 12.04 LTS, et j’en ai profité aussi pour télécharger et graver l’iso de Xubuntu 12.04 LTS. Autant avoir une copie de Xubuntu si ça n’allait pas avec Unity. Puis finalement, samedi en journée, j’ai fait mes sauvegardes (SQL, /home, bookmarks FF) sur mes deux disques de données (l’un interne, l’autre externe), puis après le souper, j’ai procédé à l’installation d’Ubuntu 12.04 par dessus Ubuntu 10.04 LTS.

… sauf que mon CD bloquait à l’écran bourgogne à chaque tentative, alors que le MD5sum était bon et qu’aucune merdouille n’a été signalée lors de la gravure ! J’ai donc sorti mon CD de Xubuntu qui lui, démarrait parfaitement et j’ai donc décidé que ma nouvelle version utiliserait Xfce au lieu de Gnome/Unity, ce qui n’en serait que mieux pour ma machine vieillissante qui tient toujours son bout.

Compte-rendu – L’installation

Premièrement, j’ai dû m’y reprendre deux fois pour l’installation. La première fois, ça avait bloqué à l’étape de l’analyse des disques et j’ai donc dû redémarrer de force. Sachant qu’à la première tentative, j’avais chargé le bureau et ouvert/fermé des applis pour faire des tests, j’ai cette fois-ci décidé de passer directement à l’installation afin de charger moins d’affaires puis cette fois, ça s’est bien déroulé.

Une fois l’installation terminée, je redémarre et je constate que Grub ne s’affichait pas (hors-limite) même s’il fonctionnait sans problème. En faisant des recherches sur ubuntu-fr, j’ai trouvé un sujet où d’autres ont eu le même problème et où quelqu’un a donné la solution qui consiste à éditer le fichier /etc/default/grub et à décommenter la ligne GRUB_GFXMODE=640×480 et ensuite ajouter les résolutions voulues, par ordre de priorité (GRUB_GFXMODE=1024×768,800×600,640×480 pour moi). Après un sudo update-grub, j’ai redémarré, pour retrouver le menu Grub. Et de une !

Quand la souris refuse de grossir

Ensuite, un deuxième problème se posait : J’avais grossi mon curseur, sauf que sa taille n’était pas constante. Elle restait petite en dehors des fenêtres, et ça ne le faisait que pour la flèche. Alors que sur Gnome, je pouvais résoudre ça en désactivant Compiz, ce n’était pas possible avec Xubuntu puisque Compiz n’est pas installé ! J’ai alors voulu me déconnecter en prenant « Session Xfce » au lieu de « Session Xubuntu » pour voir si ça allait redonner une souris constante, sauf que je me suis retrouvée enfermée dehors de ma session !

J’ai tenté de redémarrer sur Win, mais une coupure 2 minutes après un premier démarrage et une deuxième coupure pendant un deuxième démarrage m’a découragée, donc je suis retournée sur Xubuntu, en mode récupération pour faire un fsck pour être sûre que ça ne vient pas d’une merdouille dans les systèmes de fichier. Finalement, ce n’était pas ça. Je retourne à mon écran de connexion, puis tout d’un coup une idée me vient : « Et si j’essayais avec le compte invité ? ».

Comme de fait, j’arrivais à me connecter sur la session invité et j’ai pu filer vers Ubuntu-fr pour faire des recherches au sujet de mon problème ! Je tombe alors sur un sujet où des membres ont eu le même cas de figure (pas capable de se connecter sur le compte principal, mais pouvait se connecter sur la session invité) et dont la suppression de .Xauthority avait réglé le problème. Je retourne donc en mode récupération et je supprime le fichier incriminé sur mon /home, puis je redémarre en mode normale pour enfin retrouver ma session !

Mais il me restait toujours mon problème de curseur. Après avoir cherché, cherché, cherché, je teste la commande sudo update-alternatives –config x-cursor-theme et je choisi l’option 6 (DMZ-White en mode manuel), je me déconnecte, me reconnecte, mais rien. Je teste mon truc du gconf, je me déconnecte, rien, redémarre, yess !

…sauf que le lendemain, je décide de défaire mes manipulations afin de valider ma manip et cette fois, je redémarrais entre chaque manip… pour découvrir finalement que le truc du update-alternatives suffisait, mais qu’il fallait que je redémarre, et non que je me déconnecte pour que ce soit pris en compte !

J’ai donc enfin une grosse souris partout sur Xubuntu, et j’ai appris à mes dépens que la déconnexion ne suffit pas pour faire prendre en compte des modifs récalcitrantes !
Maintenant, je détiens la manip à faire si je montre Xubuntu à la coordonnatrice de notre asso et qu’elle veut l’essayer !

GIMP 2.8

Entre-temps, j’ai installé GIMP 2.8 avec le PPA mis en ligne pour Ubuntu Precise (et ses variantes) le soir même où je suis passée à la nouvelle version de Xubuntu, et j’ai donc pu tester les nouveautés, comme la fameuse fenêtre unique, les groupes de calques, le nouveau moteur de dynamique des brosses, les styles de texte et bien d’autres. Vous avez la liste complète des nouveautés ici sur LinuxFr, mais je viens aussi de finir la rédaction d’une news sur le SDZ à ce sujet, et elle est en cours de relecture par l’équipe des newsers. Vu que GIMP 2.8 était déjà sorti, je me suis arrangée avec Arius pour accélérer la publication pour éviter que ça ne sorte un mois après. Donc pas d’étape des votes (ça n’aurait fait que retarder), vu que de toutes façons, la news était assez étoffée et je venais de corriger les dernières erreurs.

[Découverte] Optimiser vos PNGs graphiquement sous Linux avec Trimage !

Dimanche 29 avril 2012

Dernièrement, en lisant mon fil Twitter, je suis tombée sur un tweet de l’ami @piouPiouM, connu pour ses tutoriels Gimp et son livre qui y est dédié. Il cherchait alors des utilitaires d’optimisation pour les JPG et les PNG. Moi qui suis toujours à l’affut d’utilitaires compatibles Linux pour optimiser les PNG pour mes éléments graphiques, un tweet m’a particulièrement attiré l’attention.

Le tweet en question parle d’un utilitaire graphique libre qui s’appelle Trimage. Écrit en Python avec la bibliothèque Qt, et distribué sous licence MIT et s’appuyant sur optipng et pngcrush, Trimage est disponible pour les principales distributions GNU/Linux. Un portage pour Windows et un autre pour Mac sont en cours, et des testeurs sont justement recherchés pour les tester et rapporter les bogues.

Fonctionnement de l’utilitaire

Trimage est assez simple à utiliser. En le lançant, vous allez avoir cette petite fenêtre :
Trimage au lancement

Ensuite, vous avez deux façons d’aller chercher les images.

La première consiste à cliquer sur le bouton « Add and compress » qui vous ouvrira la fenêtre vous permettant de parcourir vos dossiers et fichiers, puis choisir le ou les fichiers à compresser.
Trimage - Parcourir des fichiers

La deuxième consiste à un simple glisser-déposer des images sélectionnées depuis votre navigateur de fichiers (dont la fenêtre ne doit pas être en pleine grandeur)
Trimage - Glisser-déposer des fichiers

Une fois les images choisies, Trimage va les compresser pour enlever les informations superflues, notamment le gamma et les profils ICC, qui sont des plaies en webdesign. Cela peut prendre un certain temps si les images sont volumineuses.
Vous avez à la fin les résultats :
Trimage - Résultats

Pour les grosses images, il se peut que la baisse soit minime, mais ça en vaut la peine puisque vous n’aurez pas à vous battre avec des problèmes d’assombrissement sous IE (causé par le gamma) ou des problèmes de couleurs erronées sous Firefox (causé par les profils ICC) lorsque vous faites du webdesign avec Gimp ! Si vous voulez une compression plus forte, vous pouvez tenter de postériser vos images en réglant adéquatement pour que la perte soit aussi peu perceptible que possible, avant de les passer sous Trimage.

Voici un exemple de la différence que ça fait quand on optimise les images avant leur intégration.
Une image, avant et après Trimage
À gauche, vous voyez le rendu sous Firefox sans optimisation, et à droite, le rendu toujours sous Firefox, mais après optimisation. On voit vite que le bleu paraît violet à gauche, ce qui devient très problématique en webdesign. L’utilisation d’un outil d’optimasation en complément d’un éditeur d’image devient vite essentiel, surtout si votre logiciel ne permet pas de supprimer les profils ICC.

Cet utilitaire est donc à utiliser en complément à votre logiciel de graphisme, que ce soit pour le webdesign ou pour pour vos captures d’écran destinées à vos tutoriels en ligne !

Vous pouvez bien sûr utiliser la ligne de commande pour utiliser des options particulières. Vous les retrouverez sur le site officiel dont voici le lien :

http://trimage.org/

[LAMP] Problème d’accès à phpMyAdmin en local sous Firefox ? Vos cookies sont peut-être rances…

Dimanche 18 mars 2012

Depuis quelques jours, je n’arrivais plus à me connecter à phpmyadmin en local : ça me redemandait tout le temps mon mot de passe. Or le hic c’était que si j’essayais avec un autre navigateur ou avec le terminal ou encore en testant un script utilisant MySQL, tout allait bien ! Mais ceci était quand même gênant puisque je prévoyais m’atteler à la création d’un MOD pour le sixième MOD Contest de phpBB-fr.com, en plus que je voulais aussi travailler sur mon site.

Je suis donc allée demander sur ubuntu-fr mais jusque là, je n’arrivais à régler que le message d’erreur que j’avais de temps à autre en me connectant, ainsi que les erreurs dans les logs d’Apache.

…Puis en me rappelant que mathedit m’à déjà aidée plusieurs fois en rapport avec LAMP lorsque j’avais un souci, j’ai pris une chance de lui envoyer un MP sur Facebook en lui donnant le lien du sujet. Il m’a donc répondu et il a posté dans le sujet en question.

Sa réponse m’a amenée à une piste qui m’a permise d’arriver à nouveau à me connecter : C’était un problème de cookies ! En effet, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait le ménage dans les cookies ou effacé tous les cookies. Celui de localhost en rapport avec phpmyadmin devait donc n’être plus bon et avait donc besoin d’être supprimé. C’est donc ce que j’ai fait, ainsi qu’un vidage du cache.

Supprimer les cookies d’un domaine sous Firefox version Linux

Allez dans Édition > Préférences.
Allez dans « Vie privée »
Cliquez sur « supprimer des cookies spécifiques »
Défilez jusqu’à ce que vous voyez localhost, sélectionnez-le et faites « Supprimez les cookies ».

Videz aussi le cache en allant dans « Outils » puis « Supprimer l’historique récent » et en laissant « Cache » coché avant de cliquer sur « Vider ».

En espérant que cette solution soit utile à d’autres qui pourraient avoir le même souci.

Avoir un compte Diaspora et le connecter aux autres réseaux

Mardi 22 novembre 2011

Je viens faire un retour sur le sujet suite à un sujet que j’ai posté sur le forum officiel de Diaspora pour avoir des réponses à mes questions.

Bien que j’aie un compte depuis deux mois, mon souci était de pouvoir publier simultanément tout en choisissant quelles publications envoyer sur les différents réseaux.

louha Greene m’avait parlé de Tweetdeck, sauf que je n’ai pu terminer l’installation parce que j’ai eu droit au retour du trousseau-de-clés-dont-je-ne-sais-fichtrement-pas-le-mot-de-passe-pour-déverrouiller, et j’essaie de me souvenir si j’avais fait un article à ce sujet sur le blog, vu que j’ai déjà eu ce souci de trousseau de clés auparavant.

Mais lorsque j’ai découvert que joindiaspora a un forum officiel, je suis donc allée là-bas, afin de pouvoir poser les questions qui me trottaient dans la tête. Je les ai eues le lendemain, donc je vous fais un compte-rendu.

Comment obtenir un compte

Même si on parlait d’invitation, ceci ne s’appliquait en réalité qu’au « pod » officiel. Pour information, un pod, c’est un serveur mis en place et maintenu par une association ou un particulier, qui fait tourner Diaspora. Ainsi, contrairement à Facebook, où tout est centralisé dans un ensemble de serveurs appartenat à la société, Diaspora peut être installé sur votre propre serveur, ce qui fait que vous pouvez garder le plein contrôle de vos données, sans crainte que celles-ci soient revendues à des tiers. C’est ce qu’on appelle un « réseau social décentralisé ». Pour nos tchatteux d’IRC, on n’a qu’à comparer Diaspora à IRC puisque ce dernier repose sur le même principe de réseau décentralisé, à la différence près que les serveurs sont interconnectés, ce qui fait que vous pouvez avoir des contacts (aspects) de plusieurs pods différents.

Maintenant, assez d’explications sur le principe, je reviens aux comptes. Comme je disais, les invitations ne sont requises que pour le pod @joindiaspora, ce qui fait que pour d’autres pods comme @diasp.org, vous pouvez vous inscrire librement. Vous pouvez trouver la liste des pods sur ce lien : podupti.me.

Donc si vous préférez recevoir une invitation, vous pouvez laisser un commentaire à la suite de ce billet en renseignant le champs « Adresse e-mail » pour indiquer l’adresse à laquelle je dois envoyer l’invitation.

Connecter son compte Diaspora aux autres réseaux sociaux

Maintenant, si vous tentez l’aventure et que vous avez déjà un compte sur d’autres réseaux sociaux, sachez que pouvez connecter votre Diaspora à Facebook, Twitter et Turnblr en allant dans les configurations de votre profil. Quant à Google+, ce n’est pas encore possible mais cela pourrait venir dans les prochains mois.

Une fois les connexions faites, à chaque fois que vous publierez un statut sur Diaspora, vous aurez les petits icônes correspondant aux réseaux sous la fenêtre de rédaction.

Poster un statut sur Diaspora, Facebook et Twitter

Par défaut, les icônes sont grisés comme dans la capture, ce qui signifie que votre statut ne sera publié que sur Diaspora si vous ne cliquez pas sur les icônes pour autoriser la publication. Ainsi, à chaque fois que vous publiez quelque chose sur Diaspora, vous pouvez choisir de le publier ou non sur FB et Twitter !

Développement : Attention au format des fins de ligne dans vos fichiers !

Lundi 31 octobre 2011

Si vous avez déjà fait du développement Web pour vos besoins, pour partager une astuce ou une ressource ou pour contribuer à un projet, il vous est probablement déjà arrivé l’un de ces cas de figure :

  • Vous avez à demander de l’aide, répondre à quelqu’un ou partager une astuce sur un forum, et pour cela, vous avez à poster un code venant directement de votre éditeur de texte. Mais une fois votre message envoyé, vous remarqué que vos lignes sont séparées par un saut de ligne, ce qui fait que vous devez éditer votre message pour virer les retours à la ligne en trop !
  • Vous vous mettez au développement collaboratif avec Git, puis on vous signale un problème de sauts de ligne causant des différences entre deux versions d’un fichier.

Si un de ces cas de figure vous est arrivé, lisez ce qui suit. …et même si ça ne vous était jamais arrivé, ça peut quand même vous être utile.

Une question de formats de fin de ligne

Saviez-vous qu’il existe plusieurs formats de fin de ligne ? Bien que ce ne soit pas perceptible visuellement lorsque vous éditez vos fichiers, il est important que vous les connaissiez.

Il existe deux principaux formats de fins de ligne : le format DOS/Windows (CRLF), dont la fin de ligne s’écrit comme \r\n, et le format UNIX/Linux (LF), qui s’écrit tout simplement \n

Que signifie ces codes :

  • \r signifie « carriage return », ou autrement dit « retour chariot »
  • \n signifie « new line », ou autrement dit « nouvelle ligne »

Vous serez donc sûrement d’accord avec moi que deux codes juste pour une nouvelle ligne, c’est superflu, alors qu’un seul suffirait.

Et puisque pour des raisons historiques, on va préférer les méthodes unixiennes, la convention dans le monde Open source veut donc que les fichiers utilisent le format UNIX (LF) pour les fins de ligne.

Comment passer au format UNIX

Premièrement, la fonction « rechercher/remplacer » de votre éditeur de texte (Notepad++, gedit, kate) permet généralement de remplacer le \r\n par \n dans vos fichiers, même si ces codes sont invisibles. C’est d’ailleurs la solution temporaire que j’ai utilisée en attendant d’avoir la solution qui va suivre.

Deuxièmement, vous pouvez généralement configurer le format de fin de ligne à utiliser à l’enregistrement. Suivant votre éditeur, cela peut se trouver dans vos préférences (ex: Notepad++), mais dans d’autres comme gedit, cette options n’est présente que dans la fenêtre « Enregistrer sous », au moment d'enregistrer votre fichier, donc ne faites pas comme moi : pensez à regarder à cet endroit également !

Et finalement, pour ceux qui utilisent Git, vous devrez configurer Git pour convertir automatiquement les fins de ligne au format UNIX. Pour cela, c'est indiqué dans l'aide en ligne de GitHub : http://help.github.com/line-endings/
Vous devez choisir l'une ou l'autre des commandes en fonction de votre système d'exploitation, ce qui signifie que vous devez prendre la première si vous êtes sous Mac ou Linux, ou la deuxième si vous êtes sous Windows.

Et pour mes fichiers déjà enregistrés ?

Si vous avez déjà enregistrés plusieurs fichiers, ou si vos fichiers ont été originalement créés sous Windows ou sont dérivés de fichiers originalement créés sous cet OS, vous devrez les ouvrir un à un, et les ré-enregistrer en choisissant le format UNIX pour que l'éditeur convertisse les fins de ligne.

À partir de là, vous ne devriez plus avoir ces problèmes.

Bientôt la fin de ma solitude de linuxienne

Mardi 30 août 2011

Quand tu habites à Québec ou à Montréal, ce n’est pas dur de trouver du monde qui partage la même passion que toi pour le pingouin, puisqu’il y a un GULL dans ces villes et que le nombre de Linuxiens se comptent par dizaines.

Mais dans une région aussi éloignée que la Côte-Nord, cela devient beaucoup plus difficile. Aucun GULL n’est en place dans cette région, et trouver des Linuxiens dans la région devient ardue. Et quand t’es moindrement timide, ton seul recours est la recherche avec Google, chose que je fais depuis plusieurs mois, de temps à autres, en tapant « Linux Baie-Comeau » pour ensuite éplucher les résultats.

Car oui, j’ai Theriault qui a déjà touché à Linux, mais dans son cas, il avait abandonné après trois ans, mais il semble avoir commencé à renouer avec Ubuntu dernièrement, si je me fie à son article sur l’interface Unity.

Mais vu son âge (il n’a pas encore 18 ans même s’il les aura bientôt), ce n’était pas encore envisageable d’aller loin dans l’idée de commencer à installer Linux sur d’autres machine. Il me fallait des gens un peu plus âgés, d’où mes recherches avec Google.

Puis j’ai commencé par trouver un monsieur de Franquelin habitant à Portneuf-sur-Mer qui a connu mon père, mais c’était encore un peu loin pour l’idée d’un réseau.

Puis dernièrement, mes recherches ont abouti à un profil sur Gnome-Look.org à qui j’ai envoyé un message privé. Puis ce soir, je trouve un blogueur dont certains éléments dans un tutoriel laissait penser qu’il était de Baie-Comeau, puis un profil Google+ d’un geek de Baie-Comeau qui travaille comme cuisinier. J’ai donc envoyé un message aux deux personnes en question.

Jusqu’ici, deux des trois personnes (celui de gnome-look.org et le blogueur) m’ont répondu, ce qui laisse présager qu’un réseau local pourrait être possible, et qu’on pourrait ainsi aller plus loin en réunissant nos compétences.

C’est donc à suivre…

Apprentissage du bépo : Problème à la leçon 27 de Klavaro sous Lucid ?

Lundi 11 avril 2011

Ayant changé de clavier en décembre dernier, il m’a fallu m’adapter à certains changements, dont le nouvel emplacement de la touche pour taper mes chevrons et l’accolade ouvrante. Je suis arrivée à m’adapter à ce changement, mais par contre, je n’arrive pas à m’habituer à l’absence de la touche pour faire mes guillemets français et le symbole degré. Pour ce dernier, ce n’étais pas vraiment un problème, puisqu’il peut être fait avec la touche Compose, mais pour ce qui est des guillemets français, qui me sont nécessaires dans la rédaction de mon cours sur Gimp où l’on demande de soigner sa typographie, je n’avais aucune alternative.

Dans les options du clavier

En cherchant dans les options de la configuration du clavier d’Ubuntu, je trouve une option « Activer des caractères typographiques supplémentaires ». En l’activant, je retrouve mes guillemets français. Tout allait donc bien… jusqu’à ce que j’aie à saisir une adresse e-mail, parce que cette fois-ci, c’est l’arobase qui manquait à l’appel !

Je me retrouvais donc revenue au point de départ, puisqu’il n’était pas question pour moi de passer mon temps à cocher et décocher l’option !

L’activation du comportement windowsien du pavé numérique n’a été guère plus concluante, puisque n’ayant jamais utilisé ces combinaisons de touches, je ne sais pas trop comment m’y prendre, ce qui fait que même avec le pavé numérique activé, je n’ai jamais réussi à utiliser ces combinaisons.

La découverte de la disposition BÉPO

C’est suite à ces échecs à trouver une solution que j’ai décidé de jeter un coup d’œil au BÉPO, cette disposition sous licence libre optimisée pour la langue française. En regardant, je constate que mes caractères posant problème ( « » et @ ) s’y trouvent tous les trois sur le premier niveau !

Je m’y suis donc attelée, en installant Klavaro pour commencer l’apprentissage.

Bug dans usr/share/klavaro/dvorak_fr_bepo.kbd sous Lucid

Tout allait bien… jusqu’à ce que j’arrive à la leçon 27, où je me retrouvais avec des virgules, et non des apostrophes « single quote » (pour ne pas froisser Môssieu sur le forum bepo.fr… m*rde, on a tu le droit d’être noob en typo quand on arrive là-bas ???), ce qui rendait la leçon ardue car ça me mettait à placer mes doigts d’une façon assez bizarre.

Je suis donc allée sur le forum de bepo.fr pour savoir si d’autres ont eu le même problème que moi, pour ainsi savoir si mon cas était isolé ou si c’était spécifique à Ubuntu Lucid ou encore si c’était généralisé.

Mais devant l’absence de retours, mis à part un soulignant « ne pas trouver l’apostrophe, mais un single quote », ce qui explique ma tirade plus haut, j’ai fini par faire des recherches, pour finalement trouver le fichier à éditer :

Dans un terminal, ouvrez le fichier en question, en tant que root :
sudo gedit /usr/share/klavaro/dvorak_fr_bepo.kbd

Dans cette ligne
êàyx.k,qghf
Remplacez le , à droite du k par un ‘

Cela vous donne :
êàyx.k'qghf

Enregistrez ensuite la modification.

À partir de là, j’ai pu continuer à avancer dans les leçons jusqu’à ce que je sois rendue aux chiffres pour lesquels la barre Shift était drôlement loin pour mes petites mains de geekette de 4’11″…

Installer LibreOffice 3.3 sur Ubuntu Lucid

Vendredi 28 janvier 2011

Dernièrement, LibreOffice 3.3, la première mouture du fork d’OpenOffice libérée du joug d’Oracle, vient de passer en version finale et est maintenant disponible pour Windows Mac et Linux. Je viens de le savoir depuis ce fil de discussion sur Framagora.

Si comme moi vous ne mettez Ubuntu à niveau qu’à toutes les versions LTS (sauf exception) et que vous ne pouvez pas attendre l’intégration native de LibreOffice dans les futures moutures d’Ubuntu, il existe un dépôt PPA qui vous permet de l’installer facilement et donc, de vous éviter les maux de têtes à essayer de le compiler, chose qui n’est pas le plus accessible pour un débutant.

Avant toute chose, vous devez désinstaller OpenOffice de votre installation Ubuntu actuelle, puisque les deux suites ne peuvent cohabiter ensemble. Ce n’est qu’après que vous pourrez ajouter le dépôt puis procéder à l’installation de LibreOffice.

Pour vous guider, je vous traduis les instructions de cet article en anglais.

Installer LibreOffice sur Ubuntu depuis un dépôt PPA Launchpad

LibreOffice a enfin un dépôt PPA, rendant l’installation et la mise à jour beaucoup plus aisée.

Note importante : Pour installer LibreOffice, vous devez désinstaller OpenOffice puisque vous ne pouvez pas avoir les deux en même temps !

Pour supprimer OpenOffice, ajouter le dépôt PPA de LibreOffice et l’installer dans Ubuntu 10.04 Lucid Lynx, Ubuntu 10.10 Maverick Meerkat et Ubuntu 11.04 Natty Narwhal, utilisez les commandes suivantes (mais ne faites pas comme moi, utilisez-les une à une, et non toutes en même temps !) :
sudo apt-get remove openoffice*.*
sudo add-apt-repository ppa:libreoffice/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install libreoffice

Pour une meilleure compatibilité avec votre environnement de bureau, installez également les paquets suivants :

GNOME
sudo apt-get install libreoffice-gnome

KDE
sudo apt-get install libreoffice-kde

En supprimant OpenOffice, le vérificateur d’orthographe et le paquet de support des langues sont également enlevés. Remettez-les en place en installant le paquet suivant :
sudo apt-get install language-support-fr

Remplacez « fr » si vous utilisez une autre langue.

(fin de la traduction)

Suite à des tests, j’ai remarqué que l’interface était encore en anglais et donc, j’ai dû installer les paquets suivants pour avoir LibreOffice entièrement en français :
sudo apt-get install libreoffice-l10n-fr libreoffice-help-fr

Et voilà, votre installation est fin prête !

LibreOffice Writer en français

Premiers tests du bureau LXDE sur Ubuntu

Mercredi 5 janvier 2011

Hier en lisant une discussions sur QuébecOS concernant le choix d’un gestionnaire de bureau léger, je me suis décidée à installer le bureau LXDE pour le tester. C’est la première fois que j’installe un second gestionnaire puisque ma partition système est plutôt petite (6 Gio) et je n’ose donc pas trop me lancer dans les gros tests de pleins de gestionnaires. Mais je viens de faire une exception pour LXDE après avoir vu qu’il prenait peu de place sur le disque.

Premières observations

Le bureau s’est chargé à la vitesse de l’éclair, et niveau visuel, LXDE n’a rien à envier à Gnome ou à XFCE. J’ai vu rapidement que le menu était accessible depuis l’icône de LXDE, un peu à la manière de KDE et de Windows. Les préférences et les tâches administratives sont réunis ensemble dans « Préférences ».

Parlant de préférences, j’ai bien trouvé la configuration du clavier/souris et celle de l’apparence, mais je n’ai pas encore trouvé où se cache la configuration de la grosseur du pointeur, ce qui est assez gênant étant donné mon problème de vision et sachant que le jour où je commencerai à installer Ubuntu sur d’autres PCs, certains voudront un curseur plus gros.

Donc si un Linuxien qui a testé LXDE sur Ubuntu (10.04 en particulier) connaît la réponse, il peut laisser un commentaire à la suite de l’article.