Archive pour le mot-clef ‘Lucid Lynx’

Apprentissage du bépo : Problème à la leçon 27 de Klavaro sous Lucid ?

Lundi 11 avril 2011

Ayant changé de clavier en décembre dernier, il m’a fallu m’adapter à certains changements, dont le nouvel emplacement de la touche pour taper mes chevrons et l’accolade ouvrante. Je suis arrivée à m’adapter à ce changement, mais par contre, je n’arrive pas à m’habituer à l’absence de la touche pour faire mes guillemets français et le symbole degré. Pour ce dernier, ce n’étais pas vraiment un problème, puisqu’il peut être fait avec la touche Compose, mais pour ce qui est des guillemets français, qui me sont nécessaires dans la rédaction de mon cours sur Gimp où l’on demande de soigner sa typographie, je n’avais aucune alternative.

Dans les options du clavier

En cherchant dans les options de la configuration du clavier d’Ubuntu, je trouve une option « Activer des caractères typographiques supplémentaires ». En l’activant, je retrouve mes guillemets français. Tout allait donc bien… jusqu’à ce que j’aie à saisir une adresse e-mail, parce que cette fois-ci, c’est l’arobase qui manquait à l’appel !

Je me retrouvais donc revenue au point de départ, puisqu’il n’était pas question pour moi de passer mon temps à cocher et décocher l’option !

L’activation du comportement windowsien du pavé numérique n’a été guère plus concluante, puisque n’ayant jamais utilisé ces combinaisons de touches, je ne sais pas trop comment m’y prendre, ce qui fait que même avec le pavé numérique activé, je n’ai jamais réussi à utiliser ces combinaisons.

La découverte de la disposition BÉPO

C’est suite à ces échecs à trouver une solution que j’ai décidé de jeter un coup d’œil au BÉPO, cette disposition sous licence libre optimisée pour la langue française. En regardant, je constate que mes caractères posant problème ( « » et @ ) s’y trouvent tous les trois sur le premier niveau !

Je m’y suis donc attelée, en installant Klavaro pour commencer l’apprentissage.

Bug dans usr/share/klavaro/dvorak_fr_bepo.kbd sous Lucid

Tout allait bien… jusqu’à ce que j’arrive à la leçon 27, où je me retrouvais avec des virgules, et non des apostrophes « single quote » (pour ne pas froisser Môssieu sur le forum bepo.fr… m*rde, on a tu le droit d’être noob en typo quand on arrive là-bas ???), ce qui rendait la leçon ardue car ça me mettait à placer mes doigts d’une façon assez bizarre.

Je suis donc allée sur le forum de bepo.fr pour savoir si d’autres ont eu le même problème que moi, pour ainsi savoir si mon cas était isolé ou si c’était spécifique à Ubuntu Lucid ou encore si c’était généralisé.

Mais devant l’absence de retours, mis à part un soulignant « ne pas trouver l’apostrophe, mais un single quote », ce qui explique ma tirade plus haut, j’ai fini par faire des recherches, pour finalement trouver le fichier à éditer :

Dans un terminal, ouvrez le fichier en question, en tant que root :
sudo gedit /usr/share/klavaro/dvorak_fr_bepo.kbd

Dans cette ligne
êàyx.k,qghf
Remplacez le , à droite du k par un ‘

Cela vous donne :
êàyx.k'qghf

Enregistrez ensuite la modification.

À partir de là, j’ai pu continuer à avancer dans les leçons jusqu’à ce que je sois rendue aux chiffres pour lesquels la barre Shift était drôlement loin pour mes petites mains de geekette de 4’11″…

Installer LibreOffice 3.3 sur Ubuntu Lucid

Vendredi 28 janvier 2011

Dernièrement, LibreOffice 3.3, la première mouture du fork d’OpenOffice libérée du joug d’Oracle, vient de passer en version finale et est maintenant disponible pour Windows Mac et Linux. Je viens de le savoir depuis ce fil de discussion sur Framagora.

Si comme moi vous ne mettez Ubuntu à niveau qu’à toutes les versions LTS (sauf exception) et que vous ne pouvez pas attendre l’intégration native de LibreOffice dans les futures moutures d’Ubuntu, il existe un dépôt PPA qui vous permet de l’installer facilement et donc, de vous éviter les maux de têtes à essayer de le compiler, chose qui n’est pas le plus accessible pour un débutant.

Avant toute chose, vous devez désinstaller OpenOffice de votre installation Ubuntu actuelle, puisque les deux suites ne peuvent cohabiter ensemble. Ce n’est qu’après que vous pourrez ajouter le dépôt puis procéder à l’installation de LibreOffice.

Pour vous guider, je vous traduis les instructions de cet article en anglais.

Installer LibreOffice sur Ubuntu depuis un dépôt PPA Launchpad

LibreOffice a enfin un dépôt PPA, rendant l’installation et la mise à jour beaucoup plus aisée.

Note importante : Pour installer LibreOffice, vous devez désinstaller OpenOffice puisque vous ne pouvez pas avoir les deux en même temps !

Pour supprimer OpenOffice, ajouter le dépôt PPA de LibreOffice et l’installer dans Ubuntu 10.04 Lucid Lynx, Ubuntu 10.10 Maverick Meerkat et Ubuntu 11.04 Natty Narwhal, utilisez les commandes suivantes (mais ne faites pas comme moi, utilisez-les une à une, et non toutes en même temps !) :
sudo apt-get remove openoffice*.*
sudo add-apt-repository ppa:libreoffice/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install libreoffice

Pour une meilleure compatibilité avec votre environnement de bureau, installez également les paquets suivants :

GNOME
sudo apt-get install libreoffice-gnome

KDE
sudo apt-get install libreoffice-kde

En supprimant OpenOffice, le vérificateur d’orthographe et le paquet de support des langues sont également enlevés. Remettez-les en place en installant le paquet suivant :
sudo apt-get install language-support-fr

Remplacez « fr » si vous utilisez une autre langue.

(fin de la traduction)

Suite à des tests, j’ai remarqué que l’interface était encore en anglais et donc, j’ai dû installer les paquets suivants pour avoir LibreOffice entièrement en français :
sudo apt-get install libreoffice-l10n-fr libreoffice-help-fr

Et voilà, votre installation est fin prête !

LibreOffice Writer en français

Premiers tests du bureau LXDE sur Ubuntu

Mercredi 5 janvier 2011

Hier en lisant une discussions sur QuébecOS concernant le choix d’un gestionnaire de bureau léger, je me suis décidée à installer le bureau LXDE pour le tester. C’est la première fois que j’installe un second gestionnaire puisque ma partition système est plutôt petite (6 Gio) et je n’ose donc pas trop me lancer dans les gros tests de pleins de gestionnaires. Mais je viens de faire une exception pour LXDE après avoir vu qu’il prenait peu de place sur le disque.

Premières observations

Le bureau s’est chargé à la vitesse de l’éclair, et niveau visuel, LXDE n’a rien à envier à Gnome ou à XFCE. J’ai vu rapidement que le menu était accessible depuis l’icône de LXDE, un peu à la manière de KDE et de Windows. Les préférences et les tâches administratives sont réunis ensemble dans « Préférences ».

Parlant de préférences, j’ai bien trouvé la configuration du clavier/souris et celle de l’apparence, mais je n’ai pas encore trouvé où se cache la configuration de la grosseur du pointeur, ce qui est assez gênant étant donné mon problème de vision et sachant que le jour où je commencerai à installer Ubuntu sur d’autres PCs, certains voudront un curseur plus gros.

Donc si un Linuxien qui a testé LXDE sur Ubuntu (10.04 en particulier) connaît la réponse, il peut laisser un commentaire à la suite de l’article.

Enfin sur Ubuntu 10.04 LTS !

Mardi 20 juillet 2010

Cela faisait au moins un mois et demi que je le disais que j’avais hâte de pouvoir upgrader ma Ubuntu à la nouvelle version LTS. Dimanche soir, j’ai enfin eu le temps de le faire et cela fait donc une journée complète que mon ordi ronronne sous la version du lynx lucide… tiens, c’est peut-être pour ça que mon gros ballon de chat (une femelle en passant) est venu se coucher en avant de mon écran le soir même pendant que je bossais, XD

Les raisons de la mise à niveau

Bon, pour revenir à Ubuntu, cela commençait à presser, puisqu’étant auteure d’un cours sur GIMP, je veux quand même garder une uniformité dans les captures, surtout que je comptais les retravailler de toutes façons. De plus, je sentais Jaunty montrer des signes de fatigue puisque les premiers mois, la connexion automatique marchait tout le temps alors que c’était rendu qu’il ne marchait qu’une fois sur deux, puis la dernière fois que j’ai retranscrit quelquechose sur openoffice (une recette de mousse au chocolat), OOo a planté au moment de l’impression, et il replantait lorsque je manipulais le fichier en question, comme si le fichier était corrompu. Aussi, j’avais fait plusieurs installations depuis des dépôts-tiers (surtout les dépôts PPA) et mettons qu’un ménage du printemps s’imposait.

Mais la raison principale reste que la version Jaunty Jackalope n’a plus que 3 mois à vivre et que j’avais de toutes façons l’intention de mettre à niveau à la nouvelle version LTS qui m’assurerait la paix pour au plus 3 ans.

Comment j’ai fait

Bien que l’on puisse faire une simple mise à niveau avec le gestionnaire de paquets, il est toujours préférable d’opter pour une réinstallation pure et simple du système, afin de s’assurer de repartir avec des systèmes de fichiers sains, sans erreurs provenant des installations précédentes. Et tant qu’à partir sur de bonnes bases, j’ai décidé de formater les deux partitions ext4 comme j’avais fait la dernière fois.

Donc si vous voulez réinstaller Ubuntu en formatant les partitions ext3/ext4, voici comment, ainsi que mes conseils :

Sauvegardez votre /home, et vérifiez deux fois plutôt qu’une !

Si vous avez un deuxième disque, déplacez-y tout le contenu de votre dossier personnel sur ce disque. Pour cela, ouvrez Nautilus en tant que superutilisateur :

sudo nautilus

Une fois Nautilus ouvert, sélectionnez l’ensemble des fichiers et dossiers contenus dans votre dossier personnel, pour ensuite les copier à l’endroit où vous voulez les sauvegarder. Si vous pouvez sauvegarder sur disque dur externe, sur clé USB ou sur DVD, c’est encore mieux, puisque ça diminue encore plus les risques d’accidents en cas de mauvaise manipulation.

Si vous avez un message indiquant qu’un fichier n’a pu être copié et qu’il s’agit d’un simple fichier de configuration d’un paquet, vous pouvez l’ignorer.

ATTENTION : Assurez-vous que tous vos dossiers et fichiers personnels se sont bien copiés, car il se pourrait que le copiage soit incomplet la première fois ! Revérifiez donc, et s’il manque des dossiers, copiez-les, pour être certain de tout sauvegarder !

Sauvegarder vos bookmarks Firefox

N’oubliez pas de sauvegarder vos bookmarks Firefox ! Pour cela, depuis Firefox, allez dans Marque-pages > Organiser les marque-pages Allez dans Importation et sauvegarde puis faites Sauvegarder pour avoir une copie au format .json, et Exporter en HTML pour sauvegarder une copie en HTML C’est toujours mieux d’avoir deux sauvegardes différentes, question d’être certain de toujours pouvoir restaurer depuis l’un ou l’autre des deux fichiers.

Enregistrez ces deux fichiers au même endroit que celui où vous sauvegardez votre /home

Sauvegarder vos projets Web

Si vous développez en PHP, ou que vous testez vos sites en local, il est aussi important de sauvegarder toutes les données relatives à vos sites locaux ! Pour cela, il faut non seulement sauvegarder les fichiers des sites, mais aussi les bases de données. Que ce soit via PhpMyAdmin ou en ligne de commande (avec la commande mysqldump), sauvegardez TOUTES vos bases de données, excepté les bases information_shema, mysql et phpmyadmin

Il est toujours mieux de procéder de cette façon, car ça ne marche pas toujours avec la simple sauvegarde du contenu du répertoire /mysql/. Je l’ai appris à mes dépends, puisque quand Ubuntu 8.04 avait crashé, je n’avais pas pu faire les sauvegardes avant que ça n’arrive, ce qui fait que pour certains projets Web (ceux utilisant le moteur de stockage InnoDB notamment), j’ai dû me rabattre sur des anciennes sauvegardes que j’avais sur une clé USB ou sur Wampserver.

Une fois les sauvegardes terminées

Vous avez sauvegardé vos fichiers, vos bookmarks ainsi que vos bases de données, vous pouvez maintenant insérer votre CD d’Ubuntu 10.04 LTS et redémarrer pour lancer l’installation. En passant par le partitionnement manuel, vous refaites simplement les points de montage et formater la partition racine du système, et la partition /home.

Si vous n’êtes pas certain quelles partitions correspondent à / et /home, lancez un sudo fdisk -l dans le terminal ou consultez le moniteur système (Système > Administration > Moniteur système) et notez vos partitions et leurs correspondances, avant de vous lancer dans l’installation. De cette façon, vous risquerez moins de vous tromper.

Vous pouvez vous aider avec cette partie de tutoriel même si celle-ci est basée sur une version 8.10 au moment d’écrire ces lignes. Mais cela devrait bientôt être mis à jour puisque je viens de voir que l’auteur du cours a commencé à mettre à jour les chapitres en vue d’une adaptation en livre.

Le mot de la fin

Pour le moment, il est encore trop tôt pour faire réellement un bilan, puisque je n’ai pas encore fini de préparer mon poste de travail pour reprendre mes activités normales. Pour le moment, LAMP est installé et fonctionnel, mais je n’ai restauré que la base de données de mon forum Connectix Boards modifié dans le but de vérifier la compatibilité du forum avec PHP 5.3. Il me reste encore 8 bases de données à restaurer, dont une que j’aurai à envoyer par morceaux en raison de sa taille (si je n’arrive pas le restaurer en ligne de commande).

GIMP, Emesene et Inkscape ont été parmi les premières applis à être installées, et il y a quelques heures, j’ai installé Meld, dont mathedit m’en a parlé suite à mon billet sur l’utilisation de hdiff, afin de le tester pour ainsi proposer une solution plus intuitive pour les Linuxiens qui veulent mettre à jour mes styles phpBB3 sur leur forum moddé.

Il me reste encore à installer Getting Things Gnome! pour organiser ma todo-list, ainsi que d’autres applis que j’oublie.

Je vous ferai un compte-rendu dans un mois ou deux.

Quand l’appel du lynx se fait insistant

Lundi 24 mai 2010

Voilà maintenant presqu’un mois qu’Ubuntu 10.04 LTS « Lucid Lynx », la dernière mouture de la célèbre distribution Linux éditée par Canonical, est sortie en version stable, mais je n’ai pas encore fait la mise à niveau puisque je voulais premièrement attendre que les premiers bogues soient corrigés, mais aussi parce que j’étais surchargée par ce que j’avais à faire.

Tout d’abord, j’ai une commande qui piétine parce que je pogne tous les pépins possibles avant même de pouvoir installer les foutus styles phpBB3 (sur le forum récupéré) que je venais de cloner pour ladite commande en vue de les modifier. Ensuite, j’ai un gros update de fou de tous mes styles et webdesigns qui font suite à la découverte d’un problème de rendu de mes PNGs sous Firefox 3.6 qui vient de la présence d’informations de couleurs superflues qui se règlent en les optimisant avec smushit par exemple. Puis j’ai mon big-tuto Gimp dont je n’ai pas encore fini le 6e chapitre, que je veux terminer avant une première validation.

Un événement inattendu qui chamboule tout

Mais dernièrement, un autre projet s’est pointé et vient chambouler mes plans : Étant un membre habitué de QuébecOS, un autre membre habitué m’a offert de me prêter un serveur pour que je puisse m’exercer à la gestion d’une plateforme LAMP. J’ai évidemment accepté, puisque je n’avais pas exclu l’idée de me mettre à l’administration d’un serveur Linux, voire d’en faire une profession. On m’a donc donné l’IP et la clé pour me connecter avec PuTTY, mais j’accumulais les problèmes de connexions. Après la première tentative, le mec en question a fait des ajustements, mais après ça, je n’arrivais toujours pas.

En faisant des recherches, j’ai alors vent d’un bug présent dans la version 9.04 d’Ubuntu qui cause des problèmes de connexion à un serveur distant. Suite à cette info, je prends donc mon LiveCD de Lucid afin de démarrer dessus et tester pour voir si j’arrive à me connecter au serveur sous cette version. Comme de fait, ça fonctionnait cette fois-ci !

Cela signifie donc que si je veux commencer à travailler sur mon serveur, il me faudra devancer ma migration vers Lucid !

À venir

Il y a quelques heures, avant d’aller au feu que mon père avait allumé dans notre cour arrière, j’ai imprimé le document qu’un autre membre de QOS m’avait envoyé pour me donner les instructions sur la création d’un backup du système avec SystemRescueCD, puis j’ai téléchargé et gravé l’ISO de ce liveCD. Il ne reste plus qu’à faire le backup puis lancer l’upgrade vers Lucid. Avec un backup, si l’upgrade foire, je pourrai toujours revenir en arrière.

Il reste quelques petites affaires à régler – notamment sur les captures de mon big-tuto Gimp – avant de faire le saut. Dans un futur billet, je ferai un compte-rendu de tout ça.