Archive pour le mot-clef ‘stress’

Je remonte enfin la pente !

Mercredi 15 août 2012

Je me rends compte que ça fait un bout que je n’ai rien publié, et que le brouillon que j’avais commencé n’était plus très à jour. Donc autant repartir à zéro pour donner des nouvelles.

Cela fait maintenant un mois et demi depuis le début de la prise des antidépresseurs, et mis à part les effets secondaires de la première semaine (diarrhée, nausées, étourdissements) qui se sont depuis estompés, je n’ai pas eu d’autres effets secondaires. Si les trois premières semaines j’ai eu d’autres périodes d’anxiété avec les symptômes, je n’en ai pas eu d’autres depuis plus de deux semaines, même les derniers jours avant le stage d’essai. Je suis aussi plus posée depuis que j’ai commencé la médication, et je déprime moins facilement qu’avant. J’ai aussi retrouvé le goût de cuisiner et je suis de nouveau active depuis plus de trois semaines.

Parlant du stage

Puisque le téléphone de la prof de cuisine tardait à arriver, j’ai fini par tenter de la contacter, pour finalement y arriver un vendredi matin. Elle m’a alors donné rendez-vous aux cuisines du cégep les 10 et 11 août vers 9h du matin.

Le jour venu, si à mon arrivée le fait que la prof n’était pas là (elle n’arrivait que le lendemain) et que la chef qui était là était confuse concernant ma présence (elle a eu à contacter la prof justement pour faire démêler ça) me rendait tendue, le stress a baissé une fois que tout ça était démêlé et qu’on m’a assigné une première tâche, puis tout s’est bien déroulé par la suite durant les deux jours de stage. De plus, l’un des camarades de classe de mon frère était là, ce qui fait que j’avais déjà un visage familier parmi les collègues. De plus, j’ai découvert qu’il était anxieux lui aussi et qu’il a déjà eu à passer par le même chemin que moi.

J’en suis donc ressortie motivée à continuer avec mon choix, puisque j’ai vu que je suis capable de travailler dans une cuisine.

Pour la suite

Je revois mon psychiatre le 21 août, et j’ai mon inscription pour le cours le même jour. Je dois aussi contacter mon intervenante qui m’a été assignée par le Centre Local d’Emploi, afin de régler la question de mes chèques, car je me vois mal passer un an et demi sans revenu régulier alors que je paie une pension mensuelle, ainsi que ma part du loyer du terrain de camping. Mais je compte tout de même demander à la prof de cuisine pour faire un ou deux quarts de travail par semaine dans son entreprise, un fois que j’aurai le certificat de la MAPAQ. Le cours commence le 29 août.
Quant à la médication, je ne me vois pas arrêter à court terme, ce serait trop prématuré alors qu’il me reste encore du travail à faire sur mon anxiété. Car je compte bien me payer une thérapie plus tard, quand j’aurai un emploi stable.

Quand le cerveau s’emballe…

Dimanche 8 juillet 2012

Je me suis rendue compte que ça faisait un bout que je n’avais pas blogué. En fait, je commence tout juste à me sortir d’un long mois particulièrement difficile sur le plan émotionnel où j’avais complètement perdu le contrôle de mon anxiété.

Quand la bulle éclate

Alors qu’au début avril, je jubilais quand j’ai vu ma demande d’admission acceptée pour le cours de cuisine, une tuile m’est tombée sur la tête au début de juin : Lors de ma visite chez l’ophtalmo pour un suivi suite à ma seconde crise d’uvéite, j’ai eu le malheur de mentionner que j’avais été acceptée au cours et c’est alors que le docteur a émis des réserves sur mon choix, sur le plan de la sécurité à cause de ma vision et qu’il serait préférable que je fasse un stage d’essai pour confirmer mon choix. Sauf qu’il ne me connaissait pas.

Et vlan ! Tout a basculé ! Le choc a été tel que tout ce qui ne me causait peu ou pas d’anxiété dans la fiction se met à me déclencher de bonnes crises, que ce soit quand un personnage raconte la chute d’une cité ou quand les protagonistes se retrouvent confrontés à un monstre qui menace de les bouffer, ou tout autre chose qui représente le néant, la chute dans le vide, l’effondrement… bref tout ce qui me ramène à ma crainte de voir mes rêves s’écrouler et de ne jamais m’en sortir. Donc, lire de la fantasy commençait à devenir difficile et j’ai d’ailleurs dû suspendre la lecture du dernier tome de l’Héritage en attendant que je sois plus stable. Donc pour le moment, exit tout ce qui est (en livre ou en film) science-fiction et fantasy et qui contient des trucs tristes ou effrayants, car je ne peux pas savoir à quoi m’attendre dans les pages suivantes, et la dernière fois que j’ai lu, j’en ai fait une bonne crise qui a duré 4 jours, au point d’avoir des palpitations, des nausées, des pensées parasites, une douleur à la poitrine, de l’insomnie et une baisse d’appétit. J’ai fait une autre crise deux ou trois semaines auparavant, qui avait duré 6 jours. C’en était au point qu’à la roulotte, lorsque j’étais en crise, je refusais d’ouvrir le couvercle de la toilette lorsque je tirais la chasse : même l’idée de voir le trou me causait des frissons, alors que les toilettes de roulottes sont pourtant parmi les moins anxiogènes parmi toutes les types de toilettes, moi qui a une phobie de ça !

Alors que j’avais fait des progrès depuis 2009, je me retrouvais donc à reculer grandement puisque j’avais complètement perdu le contrôle. Je sentais que si je ne faisais rien, je finirais tôt ou tard par me retrouver hospitalisée suite à un pétage de plomb ou à une dépression nerveuse. Avec un tel état de fragilité, je n’avais donc pas le coeur de travailler sur la mise à jour de mon cours sur Gimp, ni sur mon site.

La pilule, dernier recours

Puisqu’à la fin du mois de juin, je devais voir le psychiatre suite à ma demande pour me faire évaluer pour le trouble déficitaire de l’attention, j’en ai donc profité pour vider mon sac, car j’en avais vraiment ras le c*l de voir mon anxiété pourrir ma vie et que ça prenne même de l’ampleur malgré mes efforts ! J’étais rendue à l’étape où je n’avais plus d’autres choix que de prendre la méthode de dernier recours : la médication.

Cela fait donc depuis samedi le 30 juin que j’ai commencé la médication pour pouvoir reprendre le contrôle sur mon anxiété généralisée. Et vu que ça fait maintenant une semaine, les effets secondaires qu’on a généralement la première semaine ont fini par s’estomper. Maintenant, tout ce qu’il reste, c’est d’attendre que l’effet atteigne son maximum à partir de la fin de ce mois. Mais déjà, je me sens beaucoup moins soupe au lait et ça se ressent dans l’atmosphère familial, moi qui me prend souvent la tête avec mon père et mon frère qui ont le même caractère.

Depuis la première pilule, j’ai donc un réveil-matin activé en permanence sur mon téléphone cellulaire, pour pouvoir la prendre toujours à la même heure.

Maintenant, ce qu’il me reste, c’est d’attendre le téléphone de la prof de cuisine pour le stage d’essai, puisque mon frère m’a donné son numéro et que j’ai laissé un message sur sa boîte vocale. Je revois aussi le psychiatre le 21 août.

Maintenant sur Xubuntu 12.04 ! (+ VDM)

Vendredi 11 mai 2012

Ça fait déjà 5 jours que j’ai fait le saut, mais je voulais attendre d’avoir réglé les problèmes les plus ennuyants avant d’écrire un billet.

D’habitude, j’attendais plus de deux semaines, voire plus d’un mois après la sortie d’une nouvelle version LTS avant de changer de version, mais cette fois-ci, la situation est différente, puisqu’en même temps qu’Ubuntu 12.04 était sur le point de sortir en version finale, la toute nouvelle branche de GIMP, la 2.8 arrivait en version Release Candidate, qui est la dernière phase avant la version stable.

VDM : Quand on me prend pour le bureau des pleurs…

Mais entre-temps, j’ai eu à faire face à une situation extrêmement stressante, puisque l’administrateur d’un forum où je suis graphiste a des problèmes avec un membre qui m’a même prise pour le bureau des pleurs juste parce que j’avais les accès admin (qui me sont nécessaires pour la maintenance graphique)… alors que je ne me souvenais plus que l’admin m’en avait déjà fait part ! Depuis, j’ai anonymisé mon compte en enlevant toute donnée susceptible de m’identifier, et en choisissant un pseudonyme générique. J’ai aussi créé un second compte, sans droit spécial, pour mes posts hors de l’espace admin, question de bien séparer les deux rôles, question que je ne revive plus ça ! J’espère juste ne pas avoir à changer mon pseudo en plus, là où j’utilise encore une des déclinaisons d’Ishimaru (SDZ, Ubuntu-fr, phpbb.com, …), tout comme j’avais abandonné Katt, mon premier pseudo que j’utilisais à l’époque où j’étais sur Forumactif et qui venait d’un personnage féminin de Breath of Fire II.

Bref, ça avait monopolisé mon esprit pendant plusieurs jours et j’avais même déjà pensé à abandonner mon poste car je craignais pour le déroulement de mes études, et surtout la réaction de ma famille si le membre en question mettait sa menace à exécution pour du contenu litigieux qui n’existe plus depuis suite à la suppression d’une section qui s’est avérée plus problématique qu’autre chose même si j’avais déjà ce mauvais pressentiment au départ.

Donc un conseil pour ceux qui font de la maintenance technique ou graphique et qui veulent poster des sujets hors-admin de temps en temps sur le forum où ils bossent : Mieux vaut utiliser deux comptes – Un avec accès admin exclusivement pour le boulot, et un sans accès admin, pour participer comme simple membre. Et surtout, aucun élément permettant de faire le lien entre les deux comptes, et bloquez la réception de courriels par les membres dans vos options de profil du compte admin ! Comme ça, vous serez beaucoup moins à risque d’être enquiquinés en cas de litige entre le fondateur (ou le community manager) et un membre puisque ce n’est de toutes façons pas votre rôle de gérer ça !

Pour en revenir à mes geekeries

Après cette épisode, je me suis replongée dans le codage de mon site, puisqu’il restait des modules non codés qu’il me restait à faire. Sachant qu’en passant à la nouvelle version par clean install (que je préconise car moins de risque d’erreurs dans les fichiers), j’allais avoir à réinstaller le serveur LAMP, je me suis donc plongée dans 3-4 jours intensifs de codage (j’en oubliais même de prendre ma collation d’après-midi), avec ma jpop dans les oreilles. Entre-temps, GIMP 2.8 stable est sorti, donc j’ai mis encore plus d’ardeur au boulot et donc le lendemain, j’ai pu enfin finir la correction des bogues critiques et autres erreurs de syntaxe dans mon code.

À partir de là, j’ai gravé mon iso d’Ubuntu 12.04 LTS, et j’en ai profité aussi pour télécharger et graver l’iso de Xubuntu 12.04 LTS. Autant avoir une copie de Xubuntu si ça n’allait pas avec Unity. Puis finalement, samedi en journée, j’ai fait mes sauvegardes (SQL, /home, bookmarks FF) sur mes deux disques de données (l’un interne, l’autre externe), puis après le souper, j’ai procédé à l’installation d’Ubuntu 12.04 par dessus Ubuntu 10.04 LTS.

… sauf que mon CD bloquait à l’écran bourgogne à chaque tentative, alors que le MD5sum était bon et qu’aucune merdouille n’a été signalée lors de la gravure ! J’ai donc sorti mon CD de Xubuntu qui lui, démarrait parfaitement et j’ai donc décidé que ma nouvelle version utiliserait Xfce au lieu de Gnome/Unity, ce qui n’en serait que mieux pour ma machine vieillissante qui tient toujours son bout.

Compte-rendu – L’installation

Premièrement, j’ai dû m’y reprendre deux fois pour l’installation. La première fois, ça avait bloqué à l’étape de l’analyse des disques et j’ai donc dû redémarrer de force. Sachant qu’à la première tentative, j’avais chargé le bureau et ouvert/fermé des applis pour faire des tests, j’ai cette fois-ci décidé de passer directement à l’installation afin de charger moins d’affaires puis cette fois, ça s’est bien déroulé.

Une fois l’installation terminée, je redémarre et je constate que Grub ne s’affichait pas (hors-limite) même s’il fonctionnait sans problème. En faisant des recherches sur ubuntu-fr, j’ai trouvé un sujet où d’autres ont eu le même problème et où quelqu’un a donné la solution qui consiste à éditer le fichier /etc/default/grub et à décommenter la ligne GRUB_GFXMODE=640×480 et ensuite ajouter les résolutions voulues, par ordre de priorité (GRUB_GFXMODE=1024×768,800×600,640×480 pour moi). Après un sudo update-grub, j’ai redémarré, pour retrouver le menu Grub. Et de une !

Quand la souris refuse de grossir

Ensuite, un deuxième problème se posait : J’avais grossi mon curseur, sauf que sa taille n’était pas constante. Elle restait petite en dehors des fenêtres, et ça ne le faisait que pour la flèche. Alors que sur Gnome, je pouvais résoudre ça en désactivant Compiz, ce n’était pas possible avec Xubuntu puisque Compiz n’est pas installé ! J’ai alors voulu me déconnecter en prenant « Session Xfce » au lieu de « Session Xubuntu » pour voir si ça allait redonner une souris constante, sauf que je me suis retrouvée enfermée dehors de ma session !

J’ai tenté de redémarrer sur Win, mais une coupure 2 minutes après un premier démarrage et une deuxième coupure pendant un deuxième démarrage m’a découragée, donc je suis retournée sur Xubuntu, en mode récupération pour faire un fsck pour être sûre que ça ne vient pas d’une merdouille dans les systèmes de fichier. Finalement, ce n’était pas ça. Je retourne à mon écran de connexion, puis tout d’un coup une idée me vient : « Et si j’essayais avec le compte invité ? ».

Comme de fait, j’arrivais à me connecter sur la session invité et j’ai pu filer vers Ubuntu-fr pour faire des recherches au sujet de mon problème ! Je tombe alors sur un sujet où des membres ont eu le même cas de figure (pas capable de se connecter sur le compte principal, mais pouvait se connecter sur la session invité) et dont la suppression de .Xauthority avait réglé le problème. Je retourne donc en mode récupération et je supprime le fichier incriminé sur mon /home, puis je redémarre en mode normale pour enfin retrouver ma session !

Mais il me restait toujours mon problème de curseur. Après avoir cherché, cherché, cherché, je teste la commande sudo update-alternatives –config x-cursor-theme et je choisi l’option 6 (DMZ-White en mode manuel), je me déconnecte, me reconnecte, mais rien. Je teste mon truc du gconf, je me déconnecte, rien, redémarre, yess !

…sauf que le lendemain, je décide de défaire mes manipulations afin de valider ma manip et cette fois, je redémarrais entre chaque manip… pour découvrir finalement que le truc du update-alternatives suffisait, mais qu’il fallait que je redémarre, et non que je me déconnecte pour que ce soit pris en compte !

J’ai donc enfin une grosse souris partout sur Xubuntu, et j’ai appris à mes dépens que la déconnexion ne suffit pas pour faire prendre en compte des modifs récalcitrantes !
Maintenant, je détiens la manip à faire si je montre Xubuntu à la coordonnatrice de notre asso et qu’elle veut l’essayer !

GIMP 2.8

Entre-temps, j’ai installé GIMP 2.8 avec le PPA mis en ligne pour Ubuntu Precise (et ses variantes) le soir même où je suis passée à la nouvelle version de Xubuntu, et j’ai donc pu tester les nouveautés, comme la fameuse fenêtre unique, les groupes de calques, le nouveau moteur de dynamique des brosses, les styles de texte et bien d’autres. Vous avez la liste complète des nouveautés ici sur LinuxFr, mais je viens aussi de finir la rédaction d’une news sur le SDZ à ce sujet, et elle est en cours de relecture par l’équipe des newsers. Vu que GIMP 2.8 était déjà sorti, je me suis arrangée avec Arius pour accélérer la publication pour éviter que ça ne sorte un mois après. Donc pas d’étape des votes (ça n’aurait fait que retarder), vu que de toutes façons, la news était assez étoffée et je venais de corriger les dernières erreurs.