Quand tu habites à Québec ou à Montréal, ce n’est pas dur de trouver du monde qui partage la même passion que toi pour le pingouin, puisqu’il y a un GULL dans ces villes et que le nombre de Linuxiens se comptent par dizaines.
Mais dans une région aussi éloignée que la Côte-Nord, cela devient beaucoup plus difficile. Aucun GULL n’est en place dans cette région, et trouver des Linuxiens dans la région devient ardue. Et quand t’es moindrement timide, ton seul recours est la recherche avec Google, chose que je fais depuis plusieurs mois, de temps à autres, en tapant « Linux Baie-Comeau » pour ensuite éplucher les résultats.
Car oui, j’ai Theriault qui a déjà touché à Linux, mais dans son cas, il avait abandonné après trois ans, mais il semble avoir commencé à renouer avec Ubuntu dernièrement, si je me fie à son article sur l’interface Unity.
Mais vu son âge (il n’a pas encore 18 ans même s’il les aura bientôt), ce n’était pas encore envisageable d’aller loin dans l’idée de commencer à installer Linux sur d’autres machine. Il me fallait des gens un peu plus âgés, d’où mes recherches avec Google.
Puis j’ai commencé par trouver un monsieur de Franquelin habitant à Portneuf-sur-Mer qui a connu mon père, mais c’était encore un peu loin pour l’idée d’un réseau.
Puis dernièrement, mes recherches ont abouti à un profil sur Gnome-Look.org à qui j’ai envoyé un message privé. Puis ce soir, je trouve un blogueur dont certains éléments dans un tutoriel laissait penser qu’il était de Baie-Comeau, puis un profil Google+ d’un geek de Baie-Comeau qui travaille comme cuisinier. J’ai donc envoyé un message aux deux personnes en question.
Jusqu’ici, deux des trois personnes (celui de gnome-look.org et le blogueur) m’ont répondu, ce qui laisse présager qu’un réseau local pourrait être possible, et qu’on pourrait ainsi aller plus loin en réunissant nos compétences.
C’est donc à suivre…
Mots-clefs : baie-comeau, gull, Linux et logiciels libres, solitude
S’il y a bien une chose qui est libérée par l’utilisation des logiciels libres, c’est bien l’envie de partager. On retrouve très vite ce besoin de partager aux autres ce qu’on sait faire et ce qu’on a fait.
C’est tellement motivant et gratifiant que je ne comprends pas pourquoi on a oublié de le cultiver dans nos civilisations occidentales (en France en tout cas c’est ce que je ressens). Mais grâce à Internet qui est par essence international, on retrouve ce goût de partager près de soi très vite.
Peut-être le côté frustrant de ne pas avoir d’autres contacts que celui des commentaires ou des posts de forum.
Comme le disait le poète du siècle dernier :
» …Des lettres de toi
Mais l’papier
C’est pas l’pied »
Bref, de la motivation pour rencontrer des gens et pour remettre en route cette chose qui croît à mesure qu’on en donne : la culture.
Tous mes encouragements pour cette création de GULL, très chère.