Développement : Attention au format des fins de ligne dans vos fichiers !

31 octobre 2011

Si vous avez déjà fait du développement Web pour vos besoins, pour partager une astuce ou une ressource ou pour contribuer à un projet, il vous est probablement déjà arrivé l’un de ces cas de figure :

  • Vous avez à demander de l’aide, répondre à quelqu’un ou partager une astuce sur un forum, et pour cela, vous avez à poster un code venant directement de votre éditeur de texte. Mais une fois votre message envoyé, vous remarqué que vos lignes sont séparées par un saut de ligne, ce qui fait que vous devez éditer votre message pour virer les retours à la ligne en trop !
  • Vous vous mettez au développement collaboratif avec Git, puis on vous signale un problème de sauts de ligne causant des différences entre deux versions d’un fichier.

Si un de ces cas de figure vous est arrivé, lisez ce qui suit. …et même si ça ne vous était jamais arrivé, ça peut quand même vous être utile.

Une question de formats de fin de ligne

Saviez-vous qu’il existe plusieurs formats de fin de ligne ? Bien que ce ne soit pas perceptible visuellement lorsque vous éditez vos fichiers, il est important que vous les connaissiez.

Il existe deux principaux formats de fins de ligne : le format DOS/Windows (CRLF), dont la fin de ligne s’écrit comme \r\n, et le format UNIX/Linux (LF), qui s’écrit tout simplement \n

Que signifie ces codes :

  • \r signifie « carriage return », ou autrement dit « retour chariot »
  • \n signifie « new line », ou autrement dit « nouvelle ligne »

Vous serez donc sûrement d’accord avec moi que deux codes juste pour une nouvelle ligne, c’est superflu, alors qu’un seul suffirait.

Et puisque pour des raisons historiques, on va préférer les méthodes unixiennes, la convention dans le monde Open source veut donc que les fichiers utilisent le format UNIX (LF) pour les fins de ligne.

Comment passer au format UNIX

Premièrement, la fonction « rechercher/remplacer » de votre éditeur de texte (Notepad++, gedit, kate) permet généralement de remplacer le \r\n par \n dans vos fichiers, même si ces codes sont invisibles. C’est d’ailleurs la solution temporaire que j’ai utilisée en attendant d’avoir la solution qui va suivre.

Deuxièmement, vous pouvez généralement configurer le format de fin de ligne à utiliser à l’enregistrement. Suivant votre éditeur, cela peut se trouver dans vos préférences (ex: Notepad++), mais dans d’autres comme gedit, cette options n’est présente que dans la fenêtre « Enregistrer sous », au moment d'enregistrer votre fichier, donc ne faites pas comme moi : pensez à regarder à cet endroit également !

Et finalement, pour ceux qui utilisent Git, vous devrez configurer Git pour convertir automatiquement les fins de ligne au format UNIX. Pour cela, c'est indiqué dans l'aide en ligne de GitHub : http://help.github.com/line-endings/
Vous devez choisir l'une ou l'autre des commandes en fonction de votre système d'exploitation, ce qui signifie que vous devez prendre la première si vous êtes sous Mac ou Linux, ou la deuxième si vous êtes sous Windows.

Et pour mes fichiers déjà enregistrés ?

Si vous avez déjà enregistrés plusieurs fichiers, ou si vos fichiers ont été originalement créés sous Windows ou sont dérivés de fichiers originalement créés sous cet OS, vous devrez les ouvrir un à un, et les ré-enregistrer en choisissant le format UNIX pour que l'éditeur convertisse les fins de ligne.

À partir de là, vous ne devriez plus avoir ces problèmes.

Quand « payant » ne rime pas avec « qualité »

9 octobre 2011

Note : Cet article a originalement été publié sur mon ancien blog il y a deux ans. Par souci d’indépendance vis à vis les solutions clé-en-main, je re-publie les articles que j’avais publiés là-bas et qui sont encore d’actualité.

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Aujourd’hui, je viens vous parler d’un fait réel dont j’ai été témoin en parcourant les sujets sur le Site du Zéro, et qui prouve combien la règle du « payant = qualité » n’a aucun sens dans le monde logiciel.

Ce cas est celui d’un homme, qui a acheté le logiciel « Web Creator » pour faire le site-vitrine pour un proche qui fait de la reproduction sur toile déco. Mais bien vite, il s’est rendu compte, par les retours de sa clientèle, que le code généré est bordélique et lourd, bourré de scripts, avec du texte converti en images et tout ça, pour une page lourde à charger, ce qui ne remplissait pas du tout l’objectif d’un site simple, efficace et rapide. Vous pouvez d’ailleurs lire son commentaire sur ce lien

Même si le monsieur a retiré le lien de son post, j’ai pu finalement récupérer l’adresse du site grâce au cache de Google après avoir lancé la recherche avec le titre complet du sujet.

Voici donc l’adresse du site (Note : Le site a été totalement refait depuis)

Ce que vous voyez en premier n’est que l’intro. Allez plus loin et vous verrez combien ça se gâte vite !

Mais puisque le site sera bientôt refait par quelqu’un qui refera le site avec du code valide, j’ai pris des captures et récupéré les codes HTML pour les mettre dans des fichiers .txt afin de pouvoir continuer à vous montrer les arguments pour éviter Web Creator. Je prends aussi à l’avance le poids de chacune des pages examinées, pendant que la version actuelle du site est présente.

D’abord, on commence par la page d’accueil, sur laquelle on arrive après avoir passé l’intro

Mais avant de continuer, je vais vous montrer deux captures pour vous montrer l’absurdité du code généré par Web Creator.

La page, avec Javascript désactivé : Lien
La même page, avec Javascript activé : Lien

Première constatation : Ça requiert que Javascript soit activé pour que la page se centre ! O_O
Pourquoi donc utiliser du Javascript pour centrer une page, alors qu’on peut le faire avec margin:auto; en CSS et qu’il existe des hacks CSS pour les versions de navigateurs ne reconnaissant pas la propriété ? C’est des kilo-octets pour rien, en plus d’être à l’encontre des règles de bonnes pratiques qui déconseillent l’abus de Javascript, ainsi qu’une utilisation intrusive (en remplacement plutôt qu’en surcouche) ! De plus, le fait de mettre la page à gauche est fatiguant pour ceux qui ont une grosse résolution ou un écran large !

Maintenant, préparez vos Gravol, car on va maintenant regarder le code !
Voici le .txt du code de la page d’accueil : Voir le code

Imbuvable, n’est-ce pas ? On peut déjà faire les constatations suivantes :

  • Le code est bourré de code Javascript qui aurait pu facilement être évité
  • Il n’y a aucune feuille CSS externe, tout est imbriqué à même les éléments HTML avec l’attribut style où l’on voit du positionnement absolu à profusions, en plus des balises de mise en forme !
  • Il n’y a quasiment pas de balises sémantiques ! En débranchant le CSS, on remarque encore plus le bordel, en voyant la page arrangée dans un ordre complètement illogique, ainsi que la quantité inutile d’images, en particulier pour le fond de page ! D’ailleurs, je viens de prendre deux captures pour vous le montrer : capture partie 1capture partie 2
  • Aucun attribut alt dans les images, pour les textes de remplacement, pour ceux qui ne peuvent voir les images, dont les non-voyants ou les robots de référencement ! Ceci est encore plus catastrophique quand il s’agit d’images porteuses de contenu ou servant de support de lien !

Et avec un tel code généré, la page d’accueil fait plus de 700 Kilo-octets, ce qui est extrêmement lourd pour une simple page d’accueil ! La même page, codée selon les normes du W3C (feuille externe, pas de javascript inutile, nombre d’images au minimum, et celles-ci optimisées), aurait pesé plus de 7 fois moins ! Pour un hébergement ayant une limite de bande passante, ça fait une énorme différence, car si la page d’accueil, dans son état actuel était visitée 1000 fois, la bande passante utilisée serait aussi grosse que la capacité d’un CD et aurait donc approché le giga-octet ! La même page, aux normes avec son petit 100Ko, n’aurait, en 1000 visite, généré que 100 Mo, soit 600 Mo de moins qu’avec la page actuelle !

Maintenant, passons à l’analyse de la page suivante : la page de présentation.

Comme avec la page d’accueil, je vous montre la capture avec le style activé

Sur la capture, le texte paraît être du texte brut, mais attention ! Ce que vous allez voir, dans la capture suivante va troubler tout bon webmaster respectueux des standards : Partie 2 de la page, sans style

Le bloc avec le texte que vous avez donc vu est une image ! Et le texte réel est caché !

Et je ne ferai pas de surprise en montrant le code, tout aussi bordélique et lourd : Voir le code

Et je ne vous ferai pas de surprise non plus sur le poids par rapport à l’optimisation possible : 383 Ko ! Aux normes, elle aurait pu faire moins de 80 Ko, voire même moins de 50 Ko !

La page de contact est sensiblement pareille à la page de présentation (texte-image inutile), donc je passe à la dernière page à analyser, qui contient un formulaire : la page pour les clients, dont voici sans tarder la capture d’écran

Première constatation : On ne voit aucun label, ces étiquettes que l’on met avant chaque champ de formulaire et qui, par souci d’accessibilité, doit être lié à son champ ! Les « étiquettes » sont écrites à même les champs de formulaire !

Et maintenant, on débranche le CSS : Page client sans CSS

Vous pouvez constater, encore une fois, l’incohérence de la structure de la page générée : le champ multiligne se trouve après le bouton « Envoyer » et en plus, le texte qui s’affiche avant le formulaire avec le CSS activé, se trouve placé après le formulaire une fois le style désactivé !

Vous pouvez d’ailleurs constater l’absence d’éléments label et l’incohérence de la structure en voyant le code de la page

Et on remarque alors que le bouton « Envoyer » est inutilisable si Javascript est désactivé !

Et on finit avec, encore une fois, l’analyse du poids de la page qui nous donne 223 Ko cette fois-ci et qui, encore une fois, aurait pu être largement optimisé en respectant les normes, ce qui fait que la page aurait pu faire facilement moins de 50 Ko !

Conclusion

À partir des trois pages analysées, j’ai pu vous montrer combien un logiciel payant n’est pas nécessairement meilleur que les alternatives libres comme KompoZer qui respectent mieux les standards du Web. Et croyez-moi, ce n’est pas le premier site « WeCreator-made » que j’ai vu. Les autres sites que j’ai vus et qui ont été générés avec le même logiciel, soit le site-vitrine de Help-On-Line.org (qui n’existe plus), ainsi que le site de la v1 de Host-on-line.org (qui n’existe plus non plus, et qui appartenait à Help-on-line.org), et le code de ces deux sites était aussi horrible. De plus, j’ai même vu, via ce sujet, un site généré avec ce logiciel, dont les javascripts ne fonctionnaient même pas sous les autres navigateurs mise à part Internet Explorer et Netscape Communicator ! Oui, vous avez bien lu, NETSCAPE COMMUNICATOR ! Un vieux navigateur qui date d’aussi loin que mes premières années sur le Web, soit il y a près de 10 ans !

Ma recommandation

Que ce soit pour un petit site persos ou pour un gros site d’envergure, ne jetez pas vos euros ou dollars par la fenêtre et, autant que possible, tournez-vous vers ces alternatives qui ne vous coûteront pas un sou, mais qui auront un résultat bien plus satisfaisant :

  • Écrire votre site de A à Z. De cette façon, votre code sera éditable à volonté, et vous pourrez y intégrer du PHP par la suite, sans problème. Vous pourrez apprendre les bases sur le Site du Zéro
  • Utiliser un système de gestion de contenu : Les choix de scripts libres ou freeware (gratuit et non-libre) ne manquent pas, que ce soit Joomla!, XOOPS, SPIP, Drupal, GuppY ou CMS Made Simple pour les sites complets, phpBB, PunBB, FluxBB, Connectix Boards, MyBB, SMF, FSB ou XMB pour les forums, ou bien WordPress, Dotclear ou PluXml pour les blogs, pour vous permettre de monter votre projet rapidement si vous n’avez pas le temps de le coder vous-même. De plus, la plupart de ces scripts sont respectueux des standards du Web et pas trop lourds pour la bande passante (mais après, ça dépend du template).
  • Ou à la limite, utiliser un éditeur HTML libre comme KompoZer qui s’appuie sur le moteur de rendu Gecko (le même que celui utilisé par Mozilla Firefox) qui est, déjà au départ, respectueux des standards. Mais cette option est plus limitée que les deux premières et je ne vous conseille pas de vous reposer uniquement sur l’aspect visuel.

Alors, bon webmastering sur le chemin de la lumière, avec l’esprit serein à l’idée d’avoir gardé vos sous pour acheter autre chose… comme par exemple un cadeau pour l’être aimé !

[Recette] Tarte aux pommes cannelle et cardamome

4 octobre 2011

Ayant eu récemment des pommes Gala à passer dans des recettes, j’ai opté pour faire des tartes aux pommes. J’avais donc acheté une petite boule de pâte du commerce, faute de temps pour faire de la pâte maison, d’autant plus que je voulais surtout me pratiques à rouler de la pâte à tarte.

Pour la garniture, puisqu’il est difficile de bien doser le sucre quand on mets directement les tranches de pommes crues dans les tartes, j’ai opté pour une méthode dont j’en avais parlé sur mon ancien blog, soit la cuisson de la garniture.

Je l’ai donc refait, et voici la recette qui en a résulté :

Ingrédients

  • Des pommes pelées et tranchées – comptez 6 pommes pour une grande tartes, ou 4 à 5 pommes pour une tarte moyenne.
  • Assez de jus de citron pour enrober légèrement les pommes pour les empêcher de noircir (En cas d’allergie, il est préférable d’être en équipe de 2 pour couper les pommes)
  • Environ 1 cuiller à table de sucre pour deux pommes
  • Cannelle et cardamome en poudre au goût (merci Rose Madeleine pour l’idée de la cardamome)
  • Assez de pâte brisée pour le nombre de tartes à deux croûtes à faire.

Préparation

  1. Couper les pommes en quatre, enlever les coeurs. Ensuite, peler et trancher les quartiers. Déposer les tranches dans un chaudron et arroser de jus de citron et brasser pour les enrober légèrement. En cas d’allergie au citron (ce qui est le cas d’une amie), mettez-vous à deux pour préparer les pommes plus rapidement.
  2. Ajouter le sucre et faire chauffer d’abord à feu vif, puis à feu moyen jusqu’à ce que le sucre soit fondu. Ajouter les épices puis continuer jusqu’à ce que les pommes soient tendres. Il n’y a pas de doute que ça va sentir bon dans toute la maison. :p
  3. Épaissir avec de la fécule de maïs délayée dans un peu d’eau au besoin. Vous pouvez aussi utiliser du Consistaide (fécule de maïs modifiée) que vous pouvez trouver chez votre grossiste local.
  4. Fermer le feu puis laisser reposer pendant 10 à 15 minutes
  5. Préparer les fonds de tarte puis les remplir avec la garniture. Les recouvrir ensuite d’une croûte dans laquelle vous aurez fait des incisions.
  6. Faire cuire les tartes à 350°F jusqu’à ce que le dessus soit doré. Pour un four ordinaire, placez les tartes sur la grille du bas. Pour un four à convection, la position importe peu.

Ces tartes se congèlent bien.

Sécuriser ses uploads

30 septembre 2011

Avec le piratage tout récent du site Ubuntu-fr.org qui a révélé une faille se situant dans les uploads d’images, il est normal que l’on se préoccupe de la sécurité de son propre site au niveau des uploads.

La faille en question

Mis à part des include() mal sécurisées, les injections SQL et la faille XSS, une autre faille courante se situe dans le traitement des uploads d’images. Si la vérification n’est pas faite adéquatement, un pirate peut arriver à envoyer une image en PHP sous ce format image.png\.php en faisant en sorte de tromper la vérification du type de fichier (possible avec un plugin). C’est d’ailleurs par ce procédé que le pirate a réussi à uploader un avatar en PHP contenant les instructions permettant de récupérer les accès et d’ajouter d’autres fichiers PHP sur le site. Vous pouvez en savoir plus sur l’attaque en consultant ce fil de discussion.

Comment prévenir ce type d’attaque ?

Cela dépend si vous êtes en hébergement mutualisé ou dédié/VPS, ainsi que l’utilisation ou non d’un CMS.

Dans le cas d’un hébergement dédié ou d’un VPS, vous pouvez ajouter des directives directement dans le fichier de configuration d’Apache pour interdire l’exécution de fichiers PHP dans un répertoire donné.

Sinon, si vous êtes en mutualisé, cela va aller selon votre contexte :

Utilisation d’un .htaccess

Si vous utilisez un CMS ou que les changements à apporter sur votre script d’upload ne peuvent pas être mis en ligne rapidement, vous pouvez créer un fichier .htaccess où vous y collerez les directives suivantes (merci à Willy de Servhome) :

<Files ~ "^.*\.(cgi|pl|php[3-5]{0,1}|shtm?l?|aspx?|cfml?|jsp?)$">
order allow,deny
deny from all
</Files>

Enregistrez-le puis placez-le directement dans le répertoire d’upload de votre site.
Ces directives ont l’avantage de filtrer de façon récursive dans un dossier contenant d’autres dossiers, comme c’est le cas des sites WordPress par exemple.

Même si vous avez codé votre site à la main, vous aurez au moins l’esprit plus tranquille en attendant de pouvoir retravailler votre code.

Sécuriser son code PHP

Quand le script de traitement des uploads est bien fait, il n’y a pas de risque qu’un fichier de type image.png\.php passe entre les mailles, même avec un plugin.

Pour cela, je vous invite à lire cette doc du site Commenc Ça Marche sur les erreurs de sécurité fréquentes en PHP : Erreurs courantes en PHP.

Dans le cas d’un CMS, vous pouvez toujours aller demander sur le forum de support pour savoir si le traitement des images envoyées est sécurisé contre ce type d’intrusion.

Avoir un compte sur plusieurs réseaux sociaux – Recherche astuces

23 septembre 2011

Cecla fait maintenant sept mois depuis que j’ai rejoint Facebook, et depuis mon retour sur Ubuntu, j’ai rejoint tour à tour Twitter, Google+ et Diaspora (dès l’ouverture des bêta-tests).

Or, ce n’est pas toujours évident de gérer plusieurs comptes et on aimerait bien automatiser certaines publications sur les différents réseaux. C’est mon cas, mais je veux tout de même avoir le dernier mot pour choisir ce que je veux publier.

J’aimerais donc avoir vos trucs pour le multi-réseaux en suivant ces critères :
- Publication sélective
- Faisable depuis un PC, de préférence tournant sur Ubuntu et utilisant Firefox.

Merci d’avance pour les retours.

Quand ton DD externe se démonte pendant une copie de fichiers

17 septembre 2011

Si comme moi vous avez un disque dur externe pour les sauvegardes de vos données, il pourrait arriver que pendant une copie de données que votre disque se démonte avant que ça ait fini, comme cela vient tout juste de m’arriver. Dans ce cas, cela provoque des erreurs dans le système de fichiers. Et lorsque cela arrive, un message d’erreur apparaît pour vous signaler le problème.

Or, à moins de n’avoir que des postes exclusivement linuxiens chez vous, il est fortement probable que vous ayez laissé le système de fichiers du disque tel qu’il est, soit le plus souvent en NTFS, pour des raisons d’accessibilité du disque à la fois sous votre poste Linux et sous les postes Windows. Dans ce cas, on doit passer par Windows pour effectuer un chkdsk afin de corriger les erreurs dans le système de fichiers. Pour cela, il vous faudra, soit…

  • Redémarrer votre machine sous Windows, si vous êtes en dual boot (c’est mon cas)
  • Brancher votre disque sur un poste avec Windows installé

Une fois cela fait, voici les indications pour Windows XP. N’ayant jamais touché à Vista ou à Seven, il vous faudra faire quelques recherches pour adapter ces indications pour ces versions de Windows.

  1. Allez dans Démarrer > Exécuter
  2. Dans la fenêtre, tapez cmd
  3. Une fenêtre de terminal s’ouvre. Tapez chkdsk x: /f (en remplaçant x par la lettre attribué à votre disque. Dans mon cas, c’est g:)
  4. Si vous n’avez pas ouvert le contenu de votre disque avant de taper cette commande, la vérification s’effectuera immédiatement, sans avoir besoin d’un redémarrage

Une fois la vérification terminée, il ne vous reste plus qu’à démonter votre disque (s’il est sur un poste autre que le vôtre) ou redémarrer sous Linux (si vous êtes en dual boot), et vous verrez alors votre disque monté automatiquement au démarrage ou dès son branchement sous Linux.

Prévenir les risques de ce cas de figure

La probabilité que vous ayez ce cas de figure est plus élevée si vous copiez de grosses quantité de données à la fois (quelques Go). Dans ce cas, je vous recommande, si c’est possible, de le faire en plusieurs fois.

Un prix inattendu

6 septembre 2011

Hier, alors que je revenais à peine de notre avant-dernière fin de semaine de camping de la saison, je découvre dans ma boîte Gmail que j’ai été nommée Auteure du mmois d’août 2011 sur phpBBHacks, un des sites où je distribue mes styles phpBB3.

Ishimaru Design - phpBBHacks.com Featured Author - August 2011

Vous pouvez le voir sur ces deux liens :
phpBBHacks Featured Author
Annonce sur le forum de phpBBHacks.com

Je ne pensais pas gagner ce titre puisque j’étais sûre et certaine qu’il fallait être actif sur le forum pour avoir une chance, chose que je n’ai pas pu faire ces derniers mois avec le camping et les problèmes de santé et d’ordi.

Enfin du positif après ma série de badlucks !

Bientôt la fin de ma solitude de linuxienne

30 août 2011

Quand tu habites à Québec ou à Montréal, ce n’est pas dur de trouver du monde qui partage la même passion que toi pour le pingouin, puisqu’il y a un GULL dans ces villes et que le nombre de Linuxiens se comptent par dizaines.

Mais dans une région aussi éloignée que la Côte-Nord, cela devient beaucoup plus difficile. Aucun GULL n’est en place dans cette région, et trouver des Linuxiens dans la région devient ardue. Et quand t’es moindrement timide, ton seul recours est la recherche avec Google, chose que je fais depuis plusieurs mois, de temps à autres, en tapant « Linux Baie-Comeau » pour ensuite éplucher les résultats.

Car oui, j’ai Theriault qui a déjà touché à Linux, mais dans son cas, il avait abandonné après trois ans, mais il semble avoir commencé à renouer avec Ubuntu dernièrement, si je me fie à son article sur l’interface Unity.

Mais vu son âge (il n’a pas encore 18 ans même s’il les aura bientôt), ce n’était pas encore envisageable d’aller loin dans l’idée de commencer à installer Linux sur d’autres machine. Il me fallait des gens un peu plus âgés, d’où mes recherches avec Google.

Puis j’ai commencé par trouver un monsieur de Franquelin habitant à Portneuf-sur-Mer qui a connu mon père, mais c’était encore un peu loin pour l’idée d’un réseau.

Puis dernièrement, mes recherches ont abouti à un profil sur Gnome-Look.org à qui j’ai envoyé un message privé. Puis ce soir, je trouve un blogueur dont certains éléments dans un tutoriel laissait penser qu’il était de Baie-Comeau, puis un profil Google+ d’un geek de Baie-Comeau qui travaille comme cuisinier. J’ai donc envoyé un message aux deux personnes en question.

Jusqu’ici, deux des trois personnes (celui de gnome-look.org et le blogueur) m’ont répondu, ce qui laisse présager qu’un réseau local pourrait être possible, et qu’on pourrait ainsi aller plus loin en réunissant nos compétences.

C’est donc à suivre…

Pit pit pit ! Me voilà sur Twitter !

25 août 2011

Avec la refonte de mon site en cours, j’avais dans mes plans d’accroître sa présence sur les réseaux sociaux, mais je ne voulais pas le faire avant que ma situation ne revienne à la normale, avec l’été de fou que j’ai eu.

Maintenant que ma saga informatique est passée, je viens de m’y mettre, en me créant un compte Twitter pour permettre à chacun de rester informé sur l’évolution de mes projets, que ce soit mon site ou mon big-tuto Gimp.

Vous pouvez donc me suivre via ce lien : http://twitter.com/#!/misstux84

Sweet home in my Lucid !

24 août 2011

Cela fait maintenant un mois depuis le début de la saga informatique où mon deuxième disque dur avait annoncé son avis de décès lorsque j’ai voulu démarrer mon PC en plein milieu de nos vacances au camping. Un mois et deux jours plus tard, me voilà enfin de retour, prête à travailler de nouveau !

Des péripéties à profusion

Lorsque j’ai fait réinstaller Windows XP, je savais que GRUB, qui était installé sur le MBR allait être balayé. J’avais donc tenté, avec l’aide des habitués d’Ubuntu-fr (dont mon retour sur le site s’est très bien passé, et je fais maintenant plus attention) de faire en sorte de restaurer GRUB, non pas sur le MBR, mais sur la partition, question de consolider ma base de connaissances pour que l’installation d’Ubuntu sur d’autres machines soit envisageable, étant quasi-seule dans ma région.

Mais malgré le fait que mes tentatives ont permis la correction d’un bug dans Boot-Repair, mes tentatives de restaurer GRUB sur /dev/sda2 ont toutes été vaines. J’ai donc fini par utiliser le choix par défaut qui réinstalle GRUB à l’endroit où il était auparavant.

Et me revoilà donc, de retour sur mon Lucid, que je n’ai finalement pas eu à réinstaller. Il me reste maintenant à modifier le fichier pour que le deuxième disque dur soit monté automatiquement au démarrage, ainsi que de faire les mises à jour que je n’ai pas pu faire depuis un mois, et rapatrier toutes mes playlists de mon lecteur mp3 vers l’un des disques durs en vue de le faire réparer (la prise des écouteurs ne va pas bien).

Ensuite, j’ai pas mal de rattrapage à faire :

  • - Continuer à travailler sur mon site
  • - Corriger mes styles phpBB3
  • - Rattraper le retard dans les commandes pour Terraburg
  • - Préparer le mod Auto Poll que j’ai mis à jour pour le faire valider sur fluxbb.org
  • - Me replonger dans le MOD que j’avais commencé pour le Mod contest de phpBB-fr.com
  • - Et d’autres affaires que j’oublie