Avec ma pesée d’aujourd’hui, je viens de clore ma quatrième semaine de programme Belle et Mince. Voici donc le bilan du premier mois.
Le premier mois, c’est toujours plus rapide
Quand on commence un programme d’amaigrissement, nos premières livres éliminées sont en bonne partie constituées de rétention d’eau, puisqu’on est amené à manger moins salé, et aussi à boire plus d’eau (à environ 3 X 500ml par jour) pour être correctement hydraté.
De ce fait, lors de ma première semaine, j’ai éliminé plus de 3 livres, ce qui me mettait déjà presque à mi-chemin de l’atteinte de mon premier objectif de -5% de mon poids total. Les semaines 2 et 3 ont été plus modestes avec des chiffres en bas d’une livre, mais à la semaine 4, j’ai éliminé pres de deux livres et demi, et chose ironique, ça tombe en plein dans la dernière semaine de mon cycle qui habituellement me fait enfler.
Donc, juste dans le premier mois, j’ai d’ores et déjà atteint mon premier objectif d’élimination de 5% de mon poids total, pour passer de 145 à 138 livres, et selon mes calculs, deux autres objectifs de -5% devraient suffire avant de commencer mon maintien, puisque je suis en train de penser à le commencer à 125 livres plutôt qu’à 120, mais ça, ça reste à voir. Anyway, je ne stresse pas avec la vitesse puisque j’ai de la marge en masse entre aujourd’hui et septembre prochain et il y a donc des chances que j’atteigne mon objectif final au début de la prochaine saison de camping, voire avant, puisque j’en ai moins à éliminer que ma mère qui est plus ronde.
Mais déjà, je commence à sentir la différence, en particulier au niveau des cuisses puisque j’ai l’impression de commencer à flotter dans mes jeans à ce niveau, et je commence à virer moins cramoisie quand j’attache mes espadrilles.
Non, on n’est pas affamé !
Contrairement à ce que certains pourraient penser, non je ne suis pas affamée. En s’aidant de produits du traiteurs vendus sur place (produits de boulangerie, charcuteries très maigres, …) pour compléter ceux trouvables en épicerie, on arrive à se faire des repas très nourrissants.
Par exemple, avec une pâte à pizza du traiteur, de la sauce à pizza sans sucre, du fromage mozzarella partiellement écrémé, ainsi que des légumes, charcuteries très maigres, blanc de poulet et fruits de mer, on arrive sans problème à se faire des pizzas bien garnies à 20 (le nombre maximum de points pour rester en perte de poids – au delà, on doit prendre le repas suivant à zéro point)
Ou encore, avec des tranches de pain sans gras sans sucre, du blanc de poulet, de la sauce hot chicken à zéro et en remplaçant les pois verts par des haricots verts, on s’en tire avec un hot-chicken à 10 points !
Bon, vous me direz « Ouais, mais si jamais t’as des envies de tricher ? »
Bin justement, on est autorisé à le faire une fois par semaine. Dans ce cas, on prend un repas dont on va se ficher éperdument de ce que ça vaut en nombre de points, ce qui fait qu’on peut se permettre un trio Big Mac avec frites par exemple. Ceci est donc ce qu’on appelle un Extra, et ceci doit être suivi par trois repas à zéro points pour contrebalancer la teneur élevée en gras et en sucre du repas.
C’est ça que j’aime du programme, et ça lui donne une certaine souplesse
Un autre point que j’aime bien dans le programme, c’est qu’on ne mesure pas ses aliments. On’est donc pas tenu à chercher à avoir une quantité précise, on va au pif !
Car admettons que l’on prend des rôties le matin, avec le pain sans gras sans sucre qui vaut 10 points, ça reste à 10 points, que t’en prennes une ou deux tranches.
Ou pour donner un autre exemple, la dernière fois que j’ai acheté des crevettes cuites au quai, j’ai pris au pif la quantité de crevette pour notre souper le jour même, puis j’ai divisé le reste en trois parts égales, et ça ne dérangeait pas si les paquets pour deux faisaient 9 onces plutôt que 8, du moment que ça s’approche d’une portion normale par personne.
Mais il y a une habitude que j’ai conservée de Minçavi et que j’applique dans B&M, c’est de prendre une source de protéine à chaque repas, car c’est ça qui nous soutient le plus et qui permet de prévenir les fringales. Par exemple au déjeuner, du fromage en bloc ou en tranche, du fromage à la crème, des oeufs ou du blanc d’oeuf, de la charcuterie maigre, de la cretonnade maigre ou du tofu mou. Bref, le choix ne manque pas ! Et si nos repas sont assez espacés, on peut prendre un fruit en collation, trois heures après le repas précédent, et deux heures avant le suivant, pour éviter les baisses d’énergie. Et si jamais on a faim avant le délai, on peu se prendre des légumes, frais ou en soupe pour calmer la faim, ces aliments peuvent être pris en tout temps ! D’ailleurs, je fais régulièrement une grosse chaudronnée de soupe aux légumes à zéro pour tout le temps en avoir sous la main.
Les féculents au souper, c’est fini
Avant de commencer le programme, la majorité de mes soupers comptaient un féculent, que ce soit pain, pâtes, patates, riz, couscous ou maïs. Avec le programme qui demande de prendre notre souper à zéro points et le fait que les féculents sont au minimum à 10 points, je peux compter sur les doigts d’une seule main le nombre de fois que j’ai pris un féculent au souper depuis que je l’ai commencé. Et je peux dire que je me sens mieux après le souper lorsque je ne prend aucun féculent. Et lorsque j’en prends au souper, j’ai une sensation de lourdeur, et il y a eu une fois où j’avais même l’impression d’avoir le coeur qui résonnait jusque dans le ventre en plus de battre plus vite que la normale (110-120 plutôt que 70-90). Je n’ai pas ces sensations lorsque je les prends au déjeuner ou au dîner. On verra ce que ça va donner demain, lorsque je mangerai de la pizza régulière maison pour le souper d’anniversaire de mon frère qui entame la trentaine.
Donc pour moi, même quand je serai rendue au maintien, je continuerai à souper sans féculent.
Ma seule difficulté
La seule chose dont j’ai eu plus de difficulté au cours du premier mois, c’est d’arriver à avoir un horaire plus normal, car si je me lève trop tard, je me retrouve à souper vers presque 19h en respectant le délai de 3h après chaque repas.
Qui doit le plus s’adapter ? Pas nécessairement nous !
Il est évident que lorsqu’on change son alimentation, il y a une adaptation à faire, mais ce n’est pas parce que c’est nous qui changeons notre alimentation que c’est nécessairement nous qui devons le plus nous adapter. À la maison, je peux dire que ce sont davantages les deux hommes de la maison (mon père et mon frère) qui ont le plus d’adaptation à faire, car ils doivent penser que s’ils veulent manger du boeuf haché, ils ne doivent sortir des boulettes que pour eux puisque ma mère et moi mangeons autre chose, car nous ne pouvons manger du boeuf pour souper que si la viande provient de coupes très maigres comme la ronde comme c’est le cas pour la viande à fondue chinoise. Bref, c’est un peu comme passer d’un OS à l’autre, en bon geek !
Conclusion
En général, c’est bien parti, avec déjà un premier -5% atteint, et je m’en tire bien au niveau de l’adaptation. Je donnerai des nouvelles vers la mi-décembre.
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