Archive pour le mot-clef ‘Linux et logiciels libres’

MÀJ de mon cours sur GIMP commencée

Mercredi 16 mai 2012

À peine j’ai installé GIMP 2.8 sur ma Xubuntu et publié ma news consacrée à cette nouvelle version sur le site du zéro (et pour une fois que je suis fière de ma news et non pas en dépression nerveuse, osti !), je n’ai pas tardé à commencer la mise à jour de mon cours pour prendre en compte les nouveautés.

Contrairement à la dernière fois, l’organisation changera très peu et restera donc globalement le même. Les changements se limiteront au remplacement des captures, à la réécriture et à l’ajout de certains paragraphes ou de certaines phrases, ainsi que la correction de certains passages. On pourrait donc considérer ça comme une version 2.1.

Jusqu’ici, j’ai terminé la mise à jour des deux premiers chapitres et j’ai commencé le chapitre 3. J’ai aussi mis à jour une des sous-parties d’annexe.

Du coup, puisque le gestionnaire de captures par défaut de Xfce est plus limité que celui de Gnome, j’ai fait la découverte de Shutter, un utilitaire libre (GPLv3) de captures d’écran sous Linux assez sympa qui permet non seulement de capturer le bureau entier, une fenêtre ou une zone définie, mais aussi de capturer une page Web ou un menu, et même d’éditer ses captures pour les retailler, ajouter du texte, des lignes, des cercles et des rectangles, et on peut aussi uploader directement les captures vers un service d’hébergement de son choix, que ce soit votre FTP ou votre service d’hébergement d’image préféré. Très pratique pour les tutoriels !
Shutter est normalement disponible dans les dépôts de la plupart des distributions GNU/Linux.

[Découverte] Optimiser vos PNGs graphiquement sous Linux avec Trimage !

Dimanche 29 avril 2012

Dernièrement, en lisant mon fil Twitter, je suis tombée sur un tweet de l’ami @piouPiouM, connu pour ses tutoriels Gimp et son livre qui y est dédié. Il cherchait alors des utilitaires d’optimisation pour les JPG et les PNG. Moi qui suis toujours à l’affut d’utilitaires compatibles Linux pour optimiser les PNG pour mes éléments graphiques, un tweet m’a particulièrement attiré l’attention.

Le tweet en question parle d’un utilitaire graphique libre qui s’appelle Trimage. Écrit en Python avec la bibliothèque Qt, et distribué sous licence MIT et s’appuyant sur optipng et pngcrush, Trimage est disponible pour les principales distributions GNU/Linux. Un portage pour Windows et un autre pour Mac sont en cours, et des testeurs sont justement recherchés pour les tester et rapporter les bogues.

Fonctionnement de l’utilitaire

Trimage est assez simple à utiliser. En le lançant, vous allez avoir cette petite fenêtre :
Trimage au lancement

Ensuite, vous avez deux façons d’aller chercher les images.

La première consiste à cliquer sur le bouton « Add and compress » qui vous ouvrira la fenêtre vous permettant de parcourir vos dossiers et fichiers, puis choisir le ou les fichiers à compresser.
Trimage - Parcourir des fichiers

La deuxième consiste à un simple glisser-déposer des images sélectionnées depuis votre navigateur de fichiers (dont la fenêtre ne doit pas être en pleine grandeur)
Trimage - Glisser-déposer des fichiers

Une fois les images choisies, Trimage va les compresser pour enlever les informations superflues, notamment le gamma et les profils ICC, qui sont des plaies en webdesign. Cela peut prendre un certain temps si les images sont volumineuses.
Vous avez à la fin les résultats :
Trimage - Résultats

Pour les grosses images, il se peut que la baisse soit minime, mais ça en vaut la peine puisque vous n’aurez pas à vous battre avec des problèmes d’assombrissement sous IE (causé par le gamma) ou des problèmes de couleurs erronées sous Firefox (causé par les profils ICC) lorsque vous faites du webdesign avec Gimp ! Si vous voulez une compression plus forte, vous pouvez tenter de postériser vos images en réglant adéquatement pour que la perte soit aussi peu perceptible que possible, avant de les passer sous Trimage.

Voici un exemple de la différence que ça fait quand on optimise les images avant leur intégration.
Une image, avant et après Trimage
À gauche, vous voyez le rendu sous Firefox sans optimisation, et à droite, le rendu toujours sous Firefox, mais après optimisation. On voit vite que le bleu paraît violet à gauche, ce qui devient très problématique en webdesign. L’utilisation d’un outil d’optimasation en complément d’un éditeur d’image devient vite essentiel, surtout si votre logiciel ne permet pas de supprimer les profils ICC.

Cet utilitaire est donc à utiliser en complément à votre logiciel de graphisme, que ce soit pour le webdesign ou pour pour vos captures d’écran destinées à vos tutoriels en ligne !

Vous pouvez bien sûr utiliser la ligne de commande pour utiliser des options particulières. Vous les retrouverez sur le site officiel dont voici le lien :

http://trimage.org/

[LAMP] Problème d’accès à phpMyAdmin en local sous Firefox ? Vos cookies sont peut-être rances…

Dimanche 18 mars 2012

Depuis quelques jours, je n’arrivais plus à me connecter à phpmyadmin en local : ça me redemandait tout le temps mon mot de passe. Or le hic c’était que si j’essayais avec un autre navigateur ou avec le terminal ou encore en testant un script utilisant MySQL, tout allait bien ! Mais ceci était quand même gênant puisque je prévoyais m’atteler à la création d’un MOD pour le sixième MOD Contest de phpBB-fr.com, en plus que je voulais aussi travailler sur mon site.

Je suis donc allée demander sur ubuntu-fr mais jusque là, je n’arrivais à régler que le message d’erreur que j’avais de temps à autre en me connectant, ainsi que les erreurs dans les logs d’Apache.

…Puis en me rappelant que mathedit m’à déjà aidée plusieurs fois en rapport avec LAMP lorsque j’avais un souci, j’ai pris une chance de lui envoyer un MP sur Facebook en lui donnant le lien du sujet. Il m’a donc répondu et il a posté dans le sujet en question.

Sa réponse m’a amenée à une piste qui m’a permise d’arriver à nouveau à me connecter : C’était un problème de cookies ! En effet, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait le ménage dans les cookies ou effacé tous les cookies. Celui de localhost en rapport avec phpmyadmin devait donc n’être plus bon et avait donc besoin d’être supprimé. C’est donc ce que j’ai fait, ainsi qu’un vidage du cache.

Supprimer les cookies d’un domaine sous Firefox version Linux

Allez dans Édition > Préférences.
Allez dans « Vie privée »
Cliquez sur « supprimer des cookies spécifiques »
Défilez jusqu’à ce que vous voyez localhost, sélectionnez-le et faites « Supprimez les cookies ».

Videz aussi le cache en allant dans « Outils » puis « Supprimer l’historique récent » et en laissant « Cache » coché avant de cliquer sur « Vider ».

En espérant que cette solution soit utile à d’autres qui pourraient avoir le même souci.

Développement : Attention au format des fins de ligne dans vos fichiers !

Lundi 31 octobre 2011

Si vous avez déjà fait du développement Web pour vos besoins, pour partager une astuce ou une ressource ou pour contribuer à un projet, il vous est probablement déjà arrivé l’un de ces cas de figure :

  • Vous avez à demander de l’aide, répondre à quelqu’un ou partager une astuce sur un forum, et pour cela, vous avez à poster un code venant directement de votre éditeur de texte. Mais une fois votre message envoyé, vous remarqué que vos lignes sont séparées par un saut de ligne, ce qui fait que vous devez éditer votre message pour virer les retours à la ligne en trop !
  • Vous vous mettez au développement collaboratif avec Git, puis on vous signale un problème de sauts de ligne causant des différences entre deux versions d’un fichier.

Si un de ces cas de figure vous est arrivé, lisez ce qui suit. …et même si ça ne vous était jamais arrivé, ça peut quand même vous être utile.

Une question de formats de fin de ligne

Saviez-vous qu’il existe plusieurs formats de fin de ligne ? Bien que ce ne soit pas perceptible visuellement lorsque vous éditez vos fichiers, il est important que vous les connaissiez.

Il existe deux principaux formats de fins de ligne : le format DOS/Windows (CRLF), dont la fin de ligne s’écrit comme \r\n, et le format UNIX/Linux (LF), qui s’écrit tout simplement \n

Que signifie ces codes :

  • \r signifie « carriage return », ou autrement dit « retour chariot »
  • \n signifie « new line », ou autrement dit « nouvelle ligne »

Vous serez donc sûrement d’accord avec moi que deux codes juste pour une nouvelle ligne, c’est superflu, alors qu’un seul suffirait.

Et puisque pour des raisons historiques, on va préférer les méthodes unixiennes, la convention dans le monde Open source veut donc que les fichiers utilisent le format UNIX (LF) pour les fins de ligne.

Comment passer au format UNIX

Premièrement, la fonction « rechercher/remplacer » de votre éditeur de texte (Notepad++, gedit, kate) permet généralement de remplacer le \r\n par \n dans vos fichiers, même si ces codes sont invisibles. C’est d’ailleurs la solution temporaire que j’ai utilisée en attendant d’avoir la solution qui va suivre.

Deuxièmement, vous pouvez généralement configurer le format de fin de ligne à utiliser à l’enregistrement. Suivant votre éditeur, cela peut se trouver dans vos préférences (ex: Notepad++), mais dans d’autres comme gedit, cette options n’est présente que dans la fenêtre « Enregistrer sous », au moment d'enregistrer votre fichier, donc ne faites pas comme moi : pensez à regarder à cet endroit également !

Et finalement, pour ceux qui utilisent Git, vous devrez configurer Git pour convertir automatiquement les fins de ligne au format UNIX. Pour cela, c'est indiqué dans l'aide en ligne de GitHub : http://help.github.com/line-endings/
Vous devez choisir l'une ou l'autre des commandes en fonction de votre système d'exploitation, ce qui signifie que vous devez prendre la première si vous êtes sous Mac ou Linux, ou la deuxième si vous êtes sous Windows.

Et pour mes fichiers déjà enregistrés ?

Si vous avez déjà enregistrés plusieurs fichiers, ou si vos fichiers ont été originalement créés sous Windows ou sont dérivés de fichiers originalement créés sous cet OS, vous devrez les ouvrir un à un, et les ré-enregistrer en choisissant le format UNIX pour que l'éditeur convertisse les fins de ligne.

À partir de là, vous ne devriez plus avoir ces problèmes.

Quand ton DD externe se démonte pendant une copie de fichiers

Samedi 17 septembre 2011

Si comme moi vous avez un disque dur externe pour les sauvegardes de vos données, il pourrait arriver que pendant une copie de données que votre disque se démonte avant que ça ait fini, comme cela vient tout juste de m’arriver. Dans ce cas, cela provoque des erreurs dans le système de fichiers. Et lorsque cela arrive, un message d’erreur apparaît pour vous signaler le problème.

Or, à moins de n’avoir que des postes exclusivement linuxiens chez vous, il est fortement probable que vous ayez laissé le système de fichiers du disque tel qu’il est, soit le plus souvent en NTFS, pour des raisons d’accessibilité du disque à la fois sous votre poste Linux et sous les postes Windows. Dans ce cas, on doit passer par Windows pour effectuer un chkdsk afin de corriger les erreurs dans le système de fichiers. Pour cela, il vous faudra, soit…

  • Redémarrer votre machine sous Windows, si vous êtes en dual boot (c’est mon cas)
  • Brancher votre disque sur un poste avec Windows installé

Une fois cela fait, voici les indications pour Windows XP. N’ayant jamais touché à Vista ou à Seven, il vous faudra faire quelques recherches pour adapter ces indications pour ces versions de Windows.

  1. Allez dans Démarrer > Exécuter
  2. Dans la fenêtre, tapez cmd
  3. Une fenêtre de terminal s’ouvre. Tapez chkdsk x: /f (en remplaçant x par la lettre attribué à votre disque. Dans mon cas, c’est g:)
  4. Si vous n’avez pas ouvert le contenu de votre disque avant de taper cette commande, la vérification s’effectuera immédiatement, sans avoir besoin d’un redémarrage

Une fois la vérification terminée, il ne vous reste plus qu’à démonter votre disque (s’il est sur un poste autre que le vôtre) ou redémarrer sous Linux (si vous êtes en dual boot), et vous verrez alors votre disque monté automatiquement au démarrage ou dès son branchement sous Linux.

Prévenir les risques de ce cas de figure

La probabilité que vous ayez ce cas de figure est plus élevée si vous copiez de grosses quantité de données à la fois (quelques Go). Dans ce cas, je vous recommande, si c’est possible, de le faire en plusieurs fois.

Bientôt la fin de ma solitude de linuxienne

Mardi 30 août 2011

Quand tu habites à Québec ou à Montréal, ce n’est pas dur de trouver du monde qui partage la même passion que toi pour le pingouin, puisqu’il y a un GULL dans ces villes et que le nombre de Linuxiens se comptent par dizaines.

Mais dans une région aussi éloignée que la Côte-Nord, cela devient beaucoup plus difficile. Aucun GULL n’est en place dans cette région, et trouver des Linuxiens dans la région devient ardue. Et quand t’es moindrement timide, ton seul recours est la recherche avec Google, chose que je fais depuis plusieurs mois, de temps à autres, en tapant « Linux Baie-Comeau » pour ensuite éplucher les résultats.

Car oui, j’ai Theriault qui a déjà touché à Linux, mais dans son cas, il avait abandonné après trois ans, mais il semble avoir commencé à renouer avec Ubuntu dernièrement, si je me fie à son article sur l’interface Unity.

Mais vu son âge (il n’a pas encore 18 ans même s’il les aura bientôt), ce n’était pas encore envisageable d’aller loin dans l’idée de commencer à installer Linux sur d’autres machine. Il me fallait des gens un peu plus âgés, d’où mes recherches avec Google.

Puis j’ai commencé par trouver un monsieur de Franquelin habitant à Portneuf-sur-Mer qui a connu mon père, mais c’était encore un peu loin pour l’idée d’un réseau.

Puis dernièrement, mes recherches ont abouti à un profil sur Gnome-Look.org à qui j’ai envoyé un message privé. Puis ce soir, je trouve un blogueur dont certains éléments dans un tutoriel laissait penser qu’il était de Baie-Comeau, puis un profil Google+ d’un geek de Baie-Comeau qui travaille comme cuisinier. J’ai donc envoyé un message aux deux personnes en question.

Jusqu’ici, deux des trois personnes (celui de gnome-look.org et le blogueur) m’ont répondu, ce qui laisse présager qu’un réseau local pourrait être possible, et qu’on pourrait ainsi aller plus loin en réunissant nos compétences.

C’est donc à suivre…

Dropbox – L’outil hyper pratique pour le graphiste et le codeur… et les autres !

Samedi 23 avril 2011

Ces derniers mois, j’avais entendu parler via Technostérone et l’ancien blog (et aussi le nouveau) de Nelson Dumais, de Dropbox, une application rendant simplissime le partage et la sauvegarde de fichiers dans le nuage.

Jusqu’à maintenant, j’utilisais soit Photobucket, soit Archive-Host, soit un de mes FTP pour héberger les réalisations faites pour les commandes. Je n’utilisais déjà plus Photobucket à cette fin à cause de l’ajout automatique du gamma sur les images PNG envoyées, ce qui les assombrissait sous IE. Je ne l’utilise donc que pour les captures dont la présence ou non du gamma ne dérange pas. Il me restait donc Archive-Host et les FTP. Pour AH, je préfère me limiter aux images pour mes thèmes FA (ça me fait penser que je n’ai toujours pas trouvé le courage de finir la MAJ des thèmes…), tandis que pour mes FTPs, je n’aime pas trop les encombrer.

À force d’en entendre parler, je finis par jeter un coup d’oeil sur le site, pour apprendre avec joie qu’il est multi-plate-forme et qu’il y a un paquet DEB pour installer le plugin Dropbox pour Nautilus ! Je l’installe donc et j’enregistre un compte.

Cela tombait bien puisque je suis en train de faire des corrections dans le style du forum Terraburg suite à la réinstallation, déjà qu’il restait des icones à faire, ce qui fait pas mal d’images à mettre en ligne.

C’est si simple à faire et je n’ai même pas besoin de passer par mon navigateur pour envoyer mes images dans le nuage ! Une fois le paquet installé et le compte créé, il suffit, sous Nautilus, d’ouvrir un onglet vers votre dossier Dropbox/Public, et un autre onglet vers le dossier contenant les fichiers à copier. Puis d’un simple copier-coller, vous envoyez vos fichiers vers votre dossier Dropbox/Public, puis après, vous attendez que le tout se synchronise. Une fois que la petite coche verte apparaît, vous pouvez copier l’adresse publique depuis un clic-droit > Dropbox > Copy Public Link, pour ensuite poser le lien sur les forums, blogs et réseaux sociaux. Dans le cas de Twitter, vous n’êtes pas dispensé de l’usage d’un raccourcisseur d’URL.

Vous pouvez bien sûr créer des sous-dossiers au sein du dossier Public pour classer vos fichiers, comme je l’ai fait pour les images faites pour le site Terraburg.

Capture d'un de mes sous-dossiers Dropbox sous Nautilus

Notez que la capture que vous voyez est justement hébergée sur mon espace Dropbox.

Donc avec 2 Go au minimum en espace disque, c’est vraiment un outil pratique pour les graphistes qui font régulièrement des commandes, et même pour les codeurs qui veulent s’échanger des fichiers source, ou encore pour ceux qui veulent envoyer une archive à quelqu’un ou publier un fichier autre qu’une image dans un cours sur le site du zéro dont les zUploads n’acceptent que les images, ou encore pour ceux qui vont régulièrement d’une machine à l’autre et qui aimeraient avoir accès à certains de leur fichier depuis n’importe quelle machine. Bref, pour tout pleins d’usage ! …en autant qu’on reste dans la légalité !

Donc si ça vous intéresse, voici le lien du site officiel : https://www.dropbox.com/

Premiers tests du bureau LXDE sur Ubuntu

Mercredi 5 janvier 2011

Hier en lisant une discussions sur QuébecOS concernant le choix d’un gestionnaire de bureau léger, je me suis décidée à installer le bureau LXDE pour le tester. C’est la première fois que j’installe un second gestionnaire puisque ma partition système est plutôt petite (6 Gio) et je n’ose donc pas trop me lancer dans les gros tests de pleins de gestionnaires. Mais je viens de faire une exception pour LXDE après avoir vu qu’il prenait peu de place sur le disque.

Premières observations

Le bureau s’est chargé à la vitesse de l’éclair, et niveau visuel, LXDE n’a rien à envier à Gnome ou à XFCE. J’ai vu rapidement que le menu était accessible depuis l’icône de LXDE, un peu à la manière de KDE et de Windows. Les préférences et les tâches administratives sont réunis ensemble dans « Préférences ».

Parlant de préférences, j’ai bien trouvé la configuration du clavier/souris et celle de l’apparence, mais je n’ai pas encore trouvé où se cache la configuration de la grosseur du pointeur, ce qui est assez gênant étant donné mon problème de vision et sachant que le jour où je commencerai à installer Ubuntu sur d’autres PCs, certains voudront un curseur plus gros.

Donc si un Linuxien qui a testé LXDE sur Ubuntu (10.04 en particulier) connaît la réponse, il peut laisser un commentaire à la suite de l’article.

Un Linux réactif au quart de tour

Samedi 4 décembre 2010

Si vous avez une machine moindrement vieille ou un netbook et que vous tournez Ubuntu, vous avez probablement ces latences par exemple lorsque vous parcourez vos bookmarks pour chercher un site ou lorsque vous fermez une application ou encore lorsque votre bureau se charge.

Bien que la prochaine version du noyau Linux intégrera un patch qui booste la vitesse de GNU/Linux, vous pouvez tout de suite profiter de cette vitesse sans attendre le prochain noyau en appliquant une patch que je viens de tester sur ma Ubuntu Lucid.

J’ai eu vent de cette patch en faisant ma ronde quotidienne sur QuébecOS. En voyant qu’il y avait des nouveaux messages dans la section des Ubuntu et dérivés, je tombe sur ce sujet : Booster Linux !

L’auteur du sujet donne le lien vers un article en anglais, qui détaille les manipulations à faire pour Red Hat et Ubuntu. Vous devrez donc faire attention à suivre les instructions pour Ubuntu et non celles pour Red Hat, ce qui fait que vous devrez descendre plus bas pour les voir.

Et si vous n’êtes pas à l’aise avec la ligne de commande, ce n’est pas grave puisqu’un script automatisant les opérations est disponible sur la page même !

En voyant que ceux de QuébecOS qui ont testé ont vu des changements, j’ai donc testé la patch en faisant les manipulations manuelles et je peux dire que si auparavant, ma Ubuntu n’était pas beaucoup plus réactive que mon XP sur mon P4 (une machine qui n’est plus très jeune), il l’est maintenant au quart de tour depuis la modification !

Je n’ai plus de latence de plusieurs secondes lorsque je parcours mes bookmarks pour aller sur un site choisi, mes applications se ferment en un éclair, et lorsque je démarre, mon bureau se charge en une seconde dès que je vois le fond d’écran ! J’ai même l’impression que les pages se chargent plus vite, la différence étant encore plus frappante sur les sites très graphiques en full-CSS.

Donc si vous trouvez votre Ubuntu un peu lourdaude, je vous invite à tester la patch !

Votre Firefox a froid ? Ça peut venir du plugin Java utilisé !

Lundi 22 novembre 2010

Firefox has frozen

Alors que ça fait à peine deux jours qu’un tapis blanc recouvre Baie-Comeau, je reste dans le froid en vous parlant d’un problème que j’ai eu dernièrement et que j’ai pu résoudre avec l’aide des gars de QuébecOS.

Des gels qui se multipliaient

Même si ça faisait depuis Ubuntu Hardy que je pouvais voir Firefox geler et que je devais utiliser la commande kill dans le terminal pour pouvoir le redémarrer par la suite, ce n’est que dernièrement que les gels devenaient vraiment problématiques puisque ça pouvait survenir plus de 3 fois dans la même journée.
De ce fait, en attendant de trouver la solution, je m’étais rabattue sur Chromium, le jumeau libre de Chrome, et j’étais même en train d’y installer les extensions équivalentes de celles que j’utilises sur Firefox.

Une question de plugin JAVA

Je parle bien du langage JAVA de Sun qui sert à créer des applets Web et des programmes, et non du langage Javascript qu’on utilise partout et que j’ai commencé à apprendre d’ailleurs.

Pour le premier, il existe en fait deux plugins différents : le premier, java-sun qui est 95% libre, et OpenJDK, qui est 100% libre. Bien qu’on entende que ce dernier est plus performant et plus recommandé que Java-sun, ce n’est pas tout à fait vrai en réalité puisque OpenJDK n’est pas aussi mature, et ceux qui m’en ont parlé sur QuébecOS ont eux-même réglé leurs problèmes de gels de navigateur en remplaçant ce plugin par celui de Sun. Et en suivant moi-même ces recommandation, les gels ont également disparu de mon côté.

Vérifier quels sont les plugins installés sur votre distro

Note : pour ce qui suit, les manips données sont pour Ubuntu et ses dérivés. Vous n’avez qu’à adapter les manipulations pour votre distro.

En général, si vous êtes sur Linux, vous avez OpenJDK installé d’office. Mais vous pouvez vérifier en utilisant cette commande dans le terminal :
sudo update-alternatives --config java

Si le résultat retourné ressemble à celui-ci :
caroline@caroline-desktop:~$ sudo update-alternatives --config java
Il n'existe qu'une « alternative » dans le groupe de lien java : /usr/lib/jvm/java-6-openjdk/jre/bin/java.
Rien à configurer.

c’est que seul OpenJDK est installé.

Installer et configurer Java-sun

Pour installer le plugin de Sun, tapez cette commande dans le terminal :
sudo apt-get install sun-java6-jre sun-java6-plugin
ou recherchez les deux paquets dans Synaptic

Une fois les deux paquets installés, retapez la commande suivante dans le terminal :
sudo update-alternatives --config java

Vous devriez maintenant avoir ceci comme résultat :
There are 2 choices for the alternative java (providing /usr/bin/java).
Sélection Chemin Priorité État
------------------------------------------------------------
* 0 /usr/lib/jvm/java-6-openjdk/jre/bin/java 1061 mode automatique
1 /usr/lib/jvm/java-6-openjdk/jre/bin/java 1061 mode manuel
2 /usr/lib/jvm/java-6-sun/jre/bin/java 63 mode manuel
Appuyez sur <Entrée> pour conserver la valeur par défaut[*] ou choisissez le numéro sélectionné :0

Tapez le chiffre 2 puis appuyez sur Entrée. Il ne vous reste plus qu’à redémarrer Firefox pour qu’il utilise maintenant le plugin de Sun !

Voir le fil de discussion ayant mené à la résolution de mon problème.

EDIT : Désolée si mes blocs de code n’ont pas de retour chariot, ceux-ci font merder la balise code qui n’affichait que la première ligne dans le bloc.