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[Tuto] Prise en charge de la clé Wi-Fi D-Link DWA-125 sur Ubuntu 12.04

Dimanche 30 décembre 2012

Avec les cours de cuisine, j’ai eu peu de temps pour mes sites, même pour Pixels de saveurs, mon blogue gourmand. Puisqu’on est dans le temps des Fêtes, j’ai en ce moment beaucoup de temps de libre et j’ai eu le temps de nettoyer mon gros site qui avait eu une grosse attaque de spam, et de faire du rattrapage sur le blogue gourmand.

Pour en revenir au sujet de l’article, nous venons tout juste de passer au Wi-Fi à la maison, et mettons que c’était temps, avec quatre ordis (dont deux laptops dont celui de l’asso), trois smartphones ainsi que de projets d’achat d’une tablette Android. Mais étant donné que les deux tours, dont la mienne, datent quand même pas mal, il a fallu acheter une carte Wi-Fi USB pour chacune d’elle. Si du côté de Windows, t’as le pilote sur le CD, il faut par contre vérifier quand il s’agit d’un poste Linux, car pour une même marque, certains modèles sont supportés out-of-the-box, d’autres requièrent certaines manipulation, qui peuvent parfois aller jusqu’à la compilation du pilote pour une version de distribution donnée.

C’est ce qui m’est d’ailleurs arrivée, puisqu’en faisant des recherches, j’ai découvert que pour la prise en charge de la carte DWA-125 de D-Link sur Ubuntu 11.10 et 12.04 et ses dérivés (Xubuntu, etc.), on doit compiler le pilote. Du coup, j’ai eu mon baptême de la compilation à partir des sources puisque je n’en avais jamais fait avant. Ça s’est finalement super bien déroulé et je suis maintenant connectée en Wi-Fi avec la carte en question sur ma Xubuntu 12.04.

Sachant que d’autres pourraient être dans la même situation que moi, voici donc la traduction libre des étapes décrites sur ce lien, qui s’applique aussi à la 12.04 : Install DWA-125 wireless driver on Ubuntu 11.10.
Je mettrai des annotations entre parenthèses et en italique.

Note : J’ignore totalement si ça marche aussi sur Ubuntu 12.10 puisque je ne change de version qu’à chaque LTS, et c’est la seule machine Ubuntu que j’ai.

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L’adapteur sans-fil DLink DWA-125 peut être installé sur Ubuntu 11.10 depuis les sources du pilote. Cet article se base sur ce post sur Ubuntu Forums par flbiggs. Aucun pilote n’est disponible pour DWA-125 sur Linux. Il est donc nécessaire de compiler le pilote du chipset depuis les sources. Ubuntu 11.10 est fourni avec Linux 3, donc même si quelqu’un avait installé à partir de la méthode de flbiggs dans une version antérieure d’Ubuntu, il/elle aura à refaire l’intégralité des manipulations à partir de zéro, puisque dans mon cas, le pilote n’avait pas été mis à jour automatiquement pour la nouvelle version du noyau Linux. Même en faisant un lien symbolique sur l’ancien pilote, ça ne fonctionne pas. Cela causait des erreurs de compatibilité. Donc voici comment installer DLink DWA-125 sur Ubuntu 11.10. Comme signalé par d’autres, cette méthode fonctionne également pour Ubuntu 12.04.

Mise à jour

Si votre DWA-125 cesse de fonctionner après une mise à jour du noyau, je vous recommande de réinstaller à partir des sources, selon les étapes suivantes, en compilant pour la nouvelle version du noyau.

Avant de commencer

Pour exécuter les commandes mentionnées dans cet article, vous devez avoir accès au compte superutilisateur (sudo). Aussi, si le paquet build-essential n’est pas installé, vous devez l’installer. Vous pouvez entrer sudo apt-get install build-essential dans le terminal pour l’installer.

Télécharger les sources

Premièrement, allez chercher les sources. Les sources sont disponibles sur le site de Ralink, mais si vous avez des difficultés à trouver la bonne partie, téléchargez-le depuis le miroir TwiCore en utilisant ce lien (C’est ce que j’ai fait). Décompressez l’archive à l’endroit approprié (Je l’ai mis dans mon dossier personnel).

Installation

Pour les besoins de cette documentation, supposons que le nom d’utilisateur d’Ubuntu est « user » et que le chemin vers le dossier où l’archive a été décompressée est « ~/source/dwa-125 ».

Éditer les configurations

Éditez le fichier ~/source/dwa-125/os/linux/config.mk et changez les valeurs suivantes :

ligne 56
# Support Wpa_Supplicant
HAS_WPA_SUPPLICANT=y

ligne 59
# Support Native WpaSupplicant for Network Maganger
HAS_NATIVE_WPA_SUPPLICANT_SUPPORT=y

Ouvrez le terminal et changez de dossier

cd ~/source/dwa-125

Exécutez make

sudo make

Exécutez make install

sudo make install

Mettez en liste noire les pilotes qui ne sont pas nécessaires

Éditez « /etc/modprobe.d/blacklist.conf » et ajoutez ces lignes :
blacklist rt2x00usb
blacklist rt2x00lib
blacklist rt2800usb

Activez le module du pilote
Pour Ubuntu 11.10, j’ai découvert que j’avais besoin d’utiliser RT5370STA au lieu de RT3070STA comme mentionné par flbiggs (ce changement marche aussi pour 12.04). Donc voici la commande nécessaire pour activer le module et prendre en charge la clé sans-fil DWA-125 :
sudo modprobe rt5370sta

Ceci devrait prendre en charge l’adapteur sans-fil et le gestionnaire de réseaux devrait commencer à rechercher des réseaux sans-fil disponibles.

Faire charger le pilote au dmarrage
Éditez « /etc/modules » et ajoutez cette ligne :
rt5370sta

Ceci devrait activer la clé DWA-125 à chaque fois que vous démarrez votre ordinateur.

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Et voilà le travail de mon côté, sur Xubuntu 12.04 !

Important : Conservez le dossier décompressé des sources, car la clé risque de ne plus fonctionner lors des mises à jour du noyau. Lorsque ceci survient, il vous suffit de recompiler le pilote et de l’activer à nouveau, et vous n’avez pas besoin d’éditer de fichier.

Wi-Fi sur Xubuntu 12.04

Tout comme l’article en anglais, cette traduction est sous licence Creative Commons BY-SA. Vous pouvez donc la publier sur votre blogue, en autant que vous citez les sources, soit le lien de l’article en anglais ainsi que le lien de mon article, et que toute modification soit publiée sous la même licence.

De août à novembre

Samedi 3 novembre 2012

Depuis mon dernier billet, il s’est passé beaucoup de choses, mais vu mon emploi du temps rendu chargé avec les cours et l’adaptation au nouvel horaire, j’ai commencé plusieurs billets, sans les finir, parce que soit il s’agissait d’un billet d’humeur commencé pendant un petit down et que ce down est passé ensuite, soit un ennui technique faisait que je laissais ça de côté pour ensuite l’oublier.

…pour finalement me rendre compte que ça fait maintenant deux mois et demi que je n’ai rien publié ici, pendant que j’ai eu le temps de publier quelques recettes sur Pixels de saveurs. Je vais donc dans ce billet récapituler ce qu’il s’est passé dans ma vie depuis août.

Retour aux études

C’est bien le changement le plus important dans ma vie. Cela faisait plusieurs années que j’étais en sabbatique car je ne savais pas vers où aller, jusqu’à ce que je décide finalement d’aller en cuisine. J’ai donc commencé les cours le 29 août. Et jusqu’ici tout va assez bien, et j’arrive même à me surprendre aux deux derniers examens de module que j’ai faits, alors que je stressais à fond.

Même si je suis déjà bonne en cuisine, j’ai quand même appris beaucoup de choses, dont plusieurs astuces, notamment le fait d’utiliser de préférence un bol en verre pour monter des blancs en neige, ou encore cuire un rôti à une température plus basse pour qu’il soit plus tendre, ou encore la préparation d’une mayonnaise ou d’une béchamel sans grumeaux ou d’un beurre noisette. Et j’ai aussi découvert la citrouille, que nous ne mangions pas à la maison, car ma mère ne faisait jamais de recette avec, faute d’avoir développé le goût pour ça.

Jusqu’ici, j’ai eu de très bonnes notes, même aux examens où j’ai eu des difficultés, comme celle des techniques de cuisson où les questions étaient franchement pas évidentes.

Le cours va finir en décembre 2013.

Au niveau de mon anxiété

Dans mon dernier billet, ça faisait un mois depuis que j’avais commencé ma médication pour reprendre le dessus sur mon anxiété. Depuis, j’ai fait augmenter la médication une fois et ça va rester ainsi jusqu’à ce que je finisse le cours et que je me place. J’ai maintenant assez remonté la pente pour que je me replonge dans le livre que j’avais laissé de côté il y a quelques mois, et je l’ai maintenant fini. Je n’ai plus cette roue qui tourne sans arrêt dans ma tête avec des images effrayantes ou sombres.

Mon passage au smartphone

Cela faisait 7 ans que j’avais le même téléphone portable, un vieux Motorola pliant qui fonctionnait super bien. Puis cet été, son âge vénérable l’a rattrapé, puisqu’il s’était mis à mal fonctionner : lorsque je l’ouvrais, l’écran était noir ou bleu pendant un certain temps (jusqu’à une minute) avant d’afficher, ce qui fait que je pouvais manquer un appel ou n’avoir pas le temps d’arrêter l’alarme avant qu’il ne s’arrête. Et au moindre mouvement, ça coupait et revenait à l’accueil, ce qui faisait que je perdais un texto que j’étais en train d’écrire, et je devais alors tout recommencer.

C’est justement après avoir manqué un appel à cause d’un lag que j’ai fini par prendre la décision de m’acheter un téléphone neuf. Et tant qu’à me moderniser, aussi bien me prendre un smartphone Android (je ne voulais pas de iPhone), mais je tenais au clavier physique. Après avoir fait le tour, j’ai fini par en trouver un, un LG Optimus Chat tournant sous Android, avec un clavier coulissant pour texter. J’ai ensuite fait transférer mon numéro et mes minutes dessus.

Or, j’avais remarqué un premier problème deux semaines après : le son grésillait lors des appels. Pensant à un défaut de fabrication, je me suis tournée vers le SAV de Telus un mois après l’achat pour le faire réparer. De plus, après les premières MÀJ logicielles, le système coupait et redémarrait.
Deux semaines plus tard, le téléphone revenait, réinitialisé et avec le son nickel (j’ai pris la peine de tout sauvegarder avant). Mettons que pendant les deux semaines où j’avais un téléphone de dépannage (une LG Breeze, que je n’aimais pas beaucoup), j’avais hâte en maudit de ravoir mon téléphone.

Le grésillement était revenu lorsque j’ai lié mon compte Google à mon téléphone. Comme je n’avais pas envie de réinitialiser le téléphone pour pouvoir déconnecter mon compte Google, j’ai fait des recherches sur des forums dédiés à Android, et j’ai vu qu’on parlait souvent des reboot.
J’ai alors tenté un simple redémarrage (éteindre puis rallumer le téléphone), mais le son restait. Je me suis alors rappelée que lorsque j’avais fait débloquer la fonction des textos sur mon vieux Motorola, on m’avait fait retirer la pile pendant 2 minutes. J’ai donc essayé ça et… BINGO ! Le son des appels était à nouveau clair !

Maintenant, tout va bien, mais je peux dire que cette fois, je ne les ferai pas les mises à jour logicielles !

Pour mon prochain investissement, je compte bien y aller avec un PC portable, si possible avec un bon niveau de compatibilité avec Linux et avec des bonnes specs pour tourner des VM et mes logiciels de graphisme.

Le mot de la fin

Je pense que c’est tout, il n’y a rien d’autre qui me vient en tête, sinon que mon frère est maintenant en appartement, nous sommes donc maintenant 3 à la maison. Quant à moi, ça n’ira pas avant 2014.

Mis à part les MÀJ de mes styles phpBB3 (qui attendent toujours d’être approuvés), j’ai recommencé à travailler sur mon cours de Gimp, mais c’est beau si j’arrive à y travailler un soir par semaine.
Quant à mes sites, je n’y ai pas retravaillé et tout est en pause, sauf ce blog dont je viens de mettre WordPress à jour.

Menu idéal pour une soirée aux manèges

Vendredi 25 mai 2012

Il y a un an, j’ai été malade pour la première fois dans les manèges. Le souper n’avait rien à voir, puisque j’avais mangé léger, c’est plutôt ma crème molle prise au milieu de la soirée qui n’a pas passé. C’est là que j’ai réalisé que mon estomac commence à être un petit peu raleur, alors que je n’ai jamais été du genre à être malade en auto ou en bateau.

Cette année, j’ai pris des précautions supplémentaires et cette fois, je n’ai pas été malade, même si je m’étais bien apporté un sac juste au cas.

Je vous donne donc mes trucs pour minimiser les risques d’inconfort à l’estomac lorsque vous faites des manèges.

Au souper : manger léger !

Ce qui est alourdissant, c’est tout ce qui contient des féculents ou qui est gras, et ce n’est vraiment pas l’idéal lorsqu’on va se faire brasser pendant quelques heures.

Le repas idéal doit donc ne contenir que des crudités et une protéine maigre, comme des oeufs durs, du blanc de poulet, du poisson (sauf le saumon en boîte, qui cause des brûlures d’estomac chez certaines personnes) ou des fruits de mer. Évitez les corps gras et le pain, vous pourrez en prendre plus tard après les manèges. Je ne conseille pas non plus de prendre des laitages.

Pendant les manèges: Du jus et pis c’est tout !

Si vous faites une pause entre deux tours de manèges pour prendre quelque chose, je vous recommande de vous limiter à un jus, même si elle est sucrée, et attendez une quinzaine de minutes avant de retourner dans un manège, le temps que ça descende un peu. Le jus est très digeste et passera vite sans causer d’inconfort, contrairement à une crème molle qui est assez grasse malgré tout.

Après les manèges: Ce que vous voulez !

Une fois que vous avez terminé avec les tours de manège, c’est là que vous pouvez manger ce qui vous tente, que ce soit une crème molle, ou encore un hot dog avec frites ou encore des chips. Bref, ce que le resto sur place offre.

Et quelques petits trucs supplémentaires

Je finis avec quelques petits trucs simples que vous pouvez appliquer pour réduire encore plus les risques de malaises dans les manèges.

Premièrement, lorsque vous êtes dans un manège que tourne ou dont vous vous retrouvez la tête en bas regardez tout droit sur un point fixe, et évitez surtout de regarder sur les côtés.

Dans les manèges de type « centrifugeuse » comme le Zero Gravity de Beauce Carnaval, attendez que le manège soit complètement immobilisé avant de vous détacher, afin d’éviter les pertes d’équilibre et le tournis, qui pourraient être source de nausée chez les estomacs fragiles.

Pour les personnes myopes, il peut arriver aussi que la vision floue suite au retrait des lunettes soit source de nausée, donc vous pouvez faire en sorte de soit vous mettre des lentilles cette journée-là, ou vous mettre un bandana qui permettra de garder vos lunettes plus solidement sur vous et ainsi, ne pas risquer de les perdre lorsque vous avez la tête en bas, par exemple dans le Fireball de Beauce Carnaval.

Encore le sur-place…

Jeudi 22 mars 2012

Je pensais que ça allait finir par passer, mais je n’arrive toujours pas à me motiver à m’énerver sur un de mes projets, même si j’ai quand même fait un petit ménage dans le CSS de mon site. Déjà que je me sentais blasée et dans une rage de lecture avant mon uvéite, mais là, on dirait que le fait d’avoir cet onguent à mettre avant le dodo pour encore 2 semaines (et ça me brouille la vision) n’aide pas. Quand il est déjà rendu 22h, t’as déjà l’impression qu’il ne te reste plus beaucoup de temps avant l’onguent. Mais au moins là, je viens de terminer les Advil aux repas et ma fréquence des gouttes est rendue à 2 fois par jour et il me reste encore une semaine à m’en mettre. Vivement que ça finisse.

Ça fait donc plus d’un mois que j’ai l’impression de ne pas avoir avancé… tout comme c’est le cas pour mes copines geekettes @FlammeDeNefs et @louhette …

Je vais voir une fois que j’aurai fini Passage to Dawn, le dernier tome de la quadrilogie Legacy of the Drow de la collection The Forgotten Realms. Je vais peut-être attendre avant de commencer la trilogie suivante où continuent les aventures de Drizzt et sa bande.

Moi aussi, on m’écoeurait à l’école

Jeudi 1 décembre 2011

C’est rare que je fasse un billet en réaction d’un sujet d’actualité, mais pour cette fois-ci, je vais faire comme Nelson Dumais, en faisant à mon tour mon coming out parce que le sujet en question, soit l’intimidation à l’école me concerne moi aussi, même si mon cas était dénué de violence physique et de menaces sérieuses.

Pour les Européens qui ne le savent peut-être pas de quoi je parle : Cette semaine, l’intimidation chez les jeunes à fini par tuer une jeune fille de 15 ans, Marjorie Raymond, qui fréquentait une école secondaire de la Gaspésie. Cette nouvelle a ébranlé tout le Québec, d’autant plus que cette fille, qui était pourtant jolie, avait laissé une lettre de 4 pages, où sa décision de s’enlever la vie était directement liée aux années d’intimidation qui ont fini par lui crever la balloune qui frisait déjà son point de rupture. Vous trouverez facilement des articles à ce sujet sur Cyberpresse, TVA Nouvelles et Radio-Canada.

Or, à chaque fois que j’entends ou lis une histoire d’intimidation, j’ai toujours ce sentiment de me reconnaître chez ces jeunes qui sont soit « trop nerd », « pas bien habillé », « pas d’ici » ou quelque autre raison qui motive les brutes et les « bitch » à les écoeurer, les harceler, les bousculer, les battre et/ou les taxer. Et bien souvent, si on échappe au suicide, on n’en sort pas sans séquelles.

…et je fais partie de ceux qui se faisaient écoeurer à l’école.

Celle qui ne savait pas c’était quoi un « chum »

Quand tu as déjà une déficience de la vue et qu’on a déjà soupçonné de l’autisme parce que tu étais souvent dans la lune, alors que tu caches peut-être un TDA(H) (dont je suis déterminée à en avoir le coeur net une bonne fois pour toutes) et une douance non détectée (si au moins le test de la MENSA n’était pas si loin…) et que t’as des anxieux dans ta famille, t’es déjà à risque au départ.

Puisqu’on me croyait avec des traits autistiques, j’ai fait ma prématernelle dans un groupe d’enfants handicapés (où la seule autre fille du groupe était trisomique), puis j’ai sauté ma maternelle, ce qui fait que j’ai pu quand même commencer mon primaire à l’âge normal (6 ans).

Mais cela n’a pas pris de temps que les choses commençaient à se corser : Je ne savais pas c’était quoi un « chum ». Dans ma petite tête, c’était flou, donc j’ai cru un moment que un « chum », c’était un frère… donc vous pouvez imaginer les situations cocasses que ça avait causées. Et bien sûr, on ne me l’expliquait pas, parce que normalement, toute petite fille de 6 ans est supposée savoir ça… On me traitait de mongole et d’autres noms parce que j’étais différente… comme une petite geekette qui ne le sait pas encore qu’elle en est une, puisque j’étais la « petite bolle de service » qui s’intéressait aux sciences naturelles et aux maths et qui amait (et aime encore) beaucoup apprendre et avait des notes plus hautes que la moyenne. J’ai aussi eu droit à un petit morveux de maternelle qui baffait tout le monde et qui m’avait servi sa médecine même s’il était trop petit pour que ses baffes soient fortes.

Puis vers 7 ans, mes seins ont commencé à bourgeonner, ce qui fait que vers neuf ans et demi, alors que je finissais ma troisième années du primaire, j’avais mes premières règles et il fallait aller dans les boutiques pour arriver à dénicher un soutien-gorge qui ferait sur une fillette de neuf ans. Et comme si ce n’est pas déjà assez, j’ai hérité du gabarit généreux de ma mère, ce qui fait que j’avais développé des gros seins, des hanches généreuses et des cuisses fortes comme elle. La même années, lors de mes examens annuels à Québec, j’ai eu la honte de ma vie en voyant ma mère parler du fait que j’imitais les petits bonshommes fâchés à plat ventre frappant le sol. À partir de là, je ne l’ai plus jamais refait, puis l’anxiété sociale s’est mise à s’amplifier. Je commençais alors à avoir peur d’avoir l’air nouille et qu’on me juge pour une bêtise… Et à chaque fois que je me rendais compte d’une connerie que j’ai faite, j’en avais honte et ça n’a fait qu’amplifier cette anxiété qui n’a été diagnostiquée qu’à 25 ans.

Donc, durant le deuxième cycle du primaire où j’ai enfin commencé à avoir une définition plus précise de ce qu’était un « chum », non sans me mettre dans l’embarras plus qu’une fois avec le béguin que j’avais pour un garçon assez cool de ma classe, les remarques sur mes courbes ont commencé. On s’est mis à me demander comment j’avais fait pour avoir des gros seins aussi tôt et c’est à partir de là que ma mère s’est mise à m’habiller avec des chandails et T-shirt amples, pour camoufler les formes. On me disait aussi que j’avais un « gros cul » parce qu’en 5e année, j’étais la seule à avoir déjà fini sa puberté alors que certaines commençaient à peine à bourgeonner.

On répétait mes mimiques et réactions, ce qui avait pour effet de me mettre sans connaissance et il m’arrivait de péter une coche, mais sans jamais frapper, par peur que mes parents me disputent.

De plus, alors que j’arrivais à prendre l’autobus pendant que j’étais à la première école où j’ai fait la majorité de mon primaire (1re à la 5e année), c’en était tout autrement après le déménagement (mon père voulait se rapprocher du boulot). Dès ma première journée à la nouvelle école, malgré la présence du brigadier, des morveux me donnaient des jambettes (croche-pied) au moment où c’était le temps pour moi de débarquer de l’autobus pour revenir à la maison. Résultat : Le lendemain, ma mère me connduisait à l’école, puis pour la suite, j’avais un transport personnalisé jusqu’à la fin de mon secondaire.

Tout cela n’a eu rien pour m’aider dans mon anxiété.

Celle qui restait avec les « misfits »

J’entrais donc au secondaire, traînant mon anxiété grandissante et ma nerditude, et dès la première année, j’ai pété une première coche car on me traitait d’alcoolo, de droguée et de lesbienne, et les garçons en particulier étaient dans le coup ! Pendant que les filles de mon âge regardaient les feuilletons et autres séries de filles, moi mes intérêts étaient assez nerd. Sans jamais sacrifier mes études, je préférais jouer aux jeux vidéos RPG et regarder les animes de ce temps-là, plutôt que de faire la dinde regardant le feuilleton en vogue, et j’étais (et le suis toujours) aussi habile en maquillage qu’une geekette typée et je ne sais toujours pas faire une natte. La mode ? Je ne savais jamais c’est quoi qui était tendance ! …mais je n’ai par contre pas échappé à la vague Backstreet Boys (sic), et on m’agaçait avec ça, même si ce trip a contribué à ce que je ne me fasse plus traiter de lesbienne pour le reste du secondaire.

En secondaire 2, j’ai eu mon premier vrai petit-ami (alors que j’étais ENFIN venue à bout d’avoir une définition claire de « chum »), mais cela n’a duré que 2 mois, puisque les ragots et le côté envahissant de ce garçon ont fait que j’ai eu beaucoup de crises d’angoisse. Puis lorsque j’ai rompu, en lui redonnant symboliquement ce qu’il m’avait donnés, j’avais au moins du stress en moins et je m’étais alors dit que je n’aurai pas d’autre « chum » pour un bon bout… et mon célibat dure toujours car j’ai peur de revivre les mêmes angoisses.

Mais même si j’étais contente qu’on ne me traitait plus de lesbienne, cette relation a quand même continué de me hanter pendant 2 ans, car on m’écœurait avec ça avec cette foutue phrase « Tu sors-tu encore avec *nom du gars* ? ». Sans compter qu’il y avait une fille assez sournoise dans ses bitcheries et ses à-croires, ainsi qu’une fille « grande gueule » qui me lançait des pointes également… ainsi que les lançages de morceaux de gommes à effacer pendant que le prof avait le dos tourné !

Ce spectre de la relation a cessé de me hanter quand une amie d’enfance est entrée à la polyvalente en cheminement, alors que je commençais mon secondaire 4. Comme elle subissait de l’intimidation, on s’est tout de suite mises à nous tenir ensemble ainsi qu’avec une autre fille peu populaire (à cause de son bégaiement) et nous nous amusions à bitcher mon ex pour nous défouler… Bin oui, à force de se faire bitcher, ça finit par déteindre sur nous et on se met à sortir le méchant quand quelqu’un est con…

Et finalement, en secondaire 5, je me faisais embêter par mes voisines de casier à grands coups de « vite vite vite » ce qui, là aussi, me mettait sans connaissance ! Mais le pire a été lors de la messe précédant le bal de graduation. À la fin de la messe, tous les finissants devaient aller en avant pour chanter la chanson « Place des Grands hommes » de Patrick Bruel. Tout le monde avait eu une feuille… sauf moi ! C’était comme un coup de poignard pour moi et j’ai quitté la scène, en larmes. La crise d’angoisse, où j’avais des pensées noires, a été longue à calmer et ça m’a valu une crise de migraine… heureusement que j’avais mes triptans, sinon c’était foutu !

C’était la dernière fois qu’on m’écœurait ouvertement, puisqu’au cégep, la mentalité est totalement différente, où on n’est plus des gamins, mais des adultes capables de s’auto-modérer. Mais quand je repense à ce que je vivais au secondaire, je regrette parfois de ne pas avoir fait comme mon frère (qui se faisait intimider lui aussi, à cause de son TDAH), soit de passer outre la craindre de me faire discuter en donnant une bonne raclée à l’un de ceux qui m’écœuraient, pour leur signifier d’arrêter.

Et les ressources ? Bien sûr, il n’y avait ni Gris-Québec, ni la Fondation Jasmin Roy. Les visites chez la psychologue étaient mitigés : ils n’ont jamais pensé à la thèse du trouble d’anxiété, il a fallu que je demande une réévaluation psychiatrique pour le savoir ! Je m’étais déjà tapée une visite au local PASS et quelques visites chez le directeur suite à mes pétages de coche…

Et aucune fois, on ne m’a dit de m’affirmer… on me disait toujours d’ignorer, ignorer, ignorer… alors que justement, ignorer est considéré pour l’intimidant comme un consentement ! On ne m’a jamais réellement supportée pour une démarche pour me sortir de là !

10 ans après

Avec tout ce que j’ai vécu, j’en suis sortie avec une très faible estime de soi et une peur panique d’être jugée, et le fait que ça ne fasse que bientôt trois ans que j’ai eu le diagnostic de troubles d’anxiété sociale a fait que cette phobie a eu le temps de s’intensifier au gré des expériences difficiles sur le Web. Il a fallu que quelqu’un me gueule dessus pour avoir pris la défense de quelqu’un que je connais qui a un chat dégriffé, pour que je développe une peur panique et du cynisme vis à vis la cause animale. J’ai failli quitter le monde du libre parce que quelqu’un d’Ubuntu-fr me gueulait dessus pour une histoire de campagnes pour les maladies orphelines… Tout cela me rappelait inconsciemment l’intimidation que je vivais.

Donc oui, c’est pour ça que je fais des « kernel panic » quand par exemple on critique ma news de façon sèche comme ça vient de m’arriver ou quand un truc qui peut vous paraître anodin me met dans tous mes états …et que parfois, je bascule dans le rôle de l’intimidante quand je suis en colère contre quelqu’un qui m’a fait mal et que dans ce cas, je me mets à lances des pointes.

Même s’il m’en reste encore beaucoup à faire, j’assume mieux mon côté geekette depuis que j’ai développé un intérêt marqué pour l’informatique.

Si j’ai des enfants

Avec tout ce que j’ai vécu, si j’ai des enfants, je n’hésiterai pas à leur dire que je serai à l’écoute s’il se font écœurer (ce que je ne souhaite pour rien au monde), et de ne jamais s’en prendre à un camarade qui ne leur a rien fait. Et surtout, je m’assurerai que mes filles sachent la définition de « chum » quand elles entreront en première année !

Je finis ce billet en offrant mes condoléances à la famille de Marjorie Raymond, et en souhaitant que cette jeune fille repose en paix et veille sur sa famille.

XHTML 1.0 ou HTML5 ?

Lundi 7 novembre 2011

Il m’est arrivée qu’on me demande quelle est la norme actuelle à utiliser. Or, certains pensent que parce qu’on parle beaucoup de HTML5 que cela signifie que les précédentes normes (XHTML 1.0 et HTML 4.01) sont obsolètes, loin de là !

Je viens donc faire une petite mise au point là-dessus.

L’état actuel du HTML5

Cette nouvelle norme étant tout récemment arrivée, elle est encore au stade expérimental, ce qui fait que des changements peuvent encore survenir avant sa finalisation, même si on peut déjà utiliser les balises <header>, <footer>, <nav>, <article> et <aside> pour ne nommer que celles-là parmi les nouvelles balises apportées.

Malgré son stade expérimental, il est déjà exploitable en autant qu’on utilise les scripts pour le support sur les anciens navigateurs, notamment IE8 et versions antérieures, et qu’on adopte le principe de la dégradation gracieuse, dont Twitter en est un bon exemple. D’ailleurs, WordPress et Blogger utilisent déjà HTML5 pour le skin principal.

Mais suis-je obligé(e) de passer à HTML5

Même si certains vous disent de l’utiliser, libre à vous de rester pour le moment à XHTML 1.0, comme je le fais d’ailleurs, si vous n’avez pas besoin de balises spécialisées comme <audio> et <video> et que le support des appareils mobiles n’est pas votre priorité
Même si HTML5 est de plus en plus présent, les doctypes XHTML 1.0 continueront d’être valides pendant longtemps.

Mais si vous voulez optimiser le support des appareil mobiles sur votre sites, l’utilisation du HTML5 est recommandé pour les raisons suivantes :

  • Contrairement au Flash, la balise <video> est supportée par les terminaux mobiles d’Apple.
  • Certaines valeurs pour l’attribut type pour la balise <input /> email, url et phone, affichent un clavier adapté au type de contenu sur les appareils mobiles, ce qui est très pratique !

Et le CSS3 alors ?

Il n’est pas nécessaire d’utiliser HTML5 pour utiliser CSS3. Vous pouvez très bien l’utiliser avec XHTML 1.0. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des propriétés CSS3 sur des sites en XHTML. Même si les propriétés ne sont pour la plupart pas supportés par les anciens navigateurs (IE < 9 surtout) ou ne le sont qu'en utilisant les préfixes vendeurs (-moz-, -webkit-, -o-) pour les anciennes versions de Firefox, Chrome, Safari et Opera, ce n'est pas la fin du monde si c'est un peu moins léché, du moment que ça n'affecte pas l'utilisabilité du site. C'est ce qu'on appelle la « dégradation gracieuse ».

Pour en savoir plus

Si vous voulez en savoir plus sur HTML5 ou si vous avez des questions à ce sujet, les habitués d’Alsacréations seront les mieux placés pour vous répondre adéquatement.

Lien du site : http://www.alsacreations.com

Si vous avez déjà lu le cours XHTML/CSS du Site du Zéro, sachez que le cours vient d’être totalement refondu pour se bases sur HTML5 et CSS3.

Lien du cours : Apprenez à créer votre site Web avec HTML5 et CSS3

Quand « payant » ne rime pas avec « qualité »

Dimanche 9 octobre 2011

Note : Cet article a originalement été publié sur mon ancien blog il y a deux ans. Par souci d’indépendance vis à vis les solutions clé-en-main, je re-publie les articles que j’avais publiés là-bas et qui sont encore d’actualité.

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Aujourd’hui, je viens vous parler d’un fait réel dont j’ai été témoin en parcourant les sujets sur le Site du Zéro, et qui prouve combien la règle du « payant = qualité » n’a aucun sens dans le monde logiciel.

Ce cas est celui d’un homme, qui a acheté le logiciel « Web Creator » pour faire le site-vitrine pour un proche qui fait de la reproduction sur toile déco. Mais bien vite, il s’est rendu compte, par les retours de sa clientèle, que le code généré est bordélique et lourd, bourré de scripts, avec du texte converti en images et tout ça, pour une page lourde à charger, ce qui ne remplissait pas du tout l’objectif d’un site simple, efficace et rapide. Vous pouvez d’ailleurs lire son commentaire sur ce lien

Même si le monsieur a retiré le lien de son post, j’ai pu finalement récupérer l’adresse du site grâce au cache de Google après avoir lancé la recherche avec le titre complet du sujet.

Voici donc l’adresse du site (Note : Le site a été totalement refait depuis)

Ce que vous voyez en premier n’est que l’intro. Allez plus loin et vous verrez combien ça se gâte vite !

Mais puisque le site sera bientôt refait par quelqu’un qui refera le site avec du code valide, j’ai pris des captures et récupéré les codes HTML pour les mettre dans des fichiers .txt afin de pouvoir continuer à vous montrer les arguments pour éviter Web Creator. Je prends aussi à l’avance le poids de chacune des pages examinées, pendant que la version actuelle du site est présente.

D’abord, on commence par la page d’accueil, sur laquelle on arrive après avoir passé l’intro

Mais avant de continuer, je vais vous montrer deux captures pour vous montrer l’absurdité du code généré par Web Creator.

La page, avec Javascript désactivé : Lien
La même page, avec Javascript activé : Lien

Première constatation : Ça requiert que Javascript soit activé pour que la page se centre ! O_O
Pourquoi donc utiliser du Javascript pour centrer une page, alors qu’on peut le faire avec margin:auto; en CSS et qu’il existe des hacks CSS pour les versions de navigateurs ne reconnaissant pas la propriété ? C’est des kilo-octets pour rien, en plus d’être à l’encontre des règles de bonnes pratiques qui déconseillent l’abus de Javascript, ainsi qu’une utilisation intrusive (en remplacement plutôt qu’en surcouche) ! De plus, le fait de mettre la page à gauche est fatiguant pour ceux qui ont une grosse résolution ou un écran large !

Maintenant, préparez vos Gravol, car on va maintenant regarder le code !
Voici le .txt du code de la page d’accueil : Voir le code

Imbuvable, n’est-ce pas ? On peut déjà faire les constatations suivantes :

  • Le code est bourré de code Javascript qui aurait pu facilement être évité
  • Il n’y a aucune feuille CSS externe, tout est imbriqué à même les éléments HTML avec l’attribut style où l’on voit du positionnement absolu à profusions, en plus des balises de mise en forme !
  • Il n’y a quasiment pas de balises sémantiques ! En débranchant le CSS, on remarque encore plus le bordel, en voyant la page arrangée dans un ordre complètement illogique, ainsi que la quantité inutile d’images, en particulier pour le fond de page ! D’ailleurs, je viens de prendre deux captures pour vous le montrer : capture partie 1capture partie 2
  • Aucun attribut alt dans les images, pour les textes de remplacement, pour ceux qui ne peuvent voir les images, dont les non-voyants ou les robots de référencement ! Ceci est encore plus catastrophique quand il s’agit d’images porteuses de contenu ou servant de support de lien !

Et avec un tel code généré, la page d’accueil fait plus de 700 Kilo-octets, ce qui est extrêmement lourd pour une simple page d’accueil ! La même page, codée selon les normes du W3C (feuille externe, pas de javascript inutile, nombre d’images au minimum, et celles-ci optimisées), aurait pesé plus de 7 fois moins ! Pour un hébergement ayant une limite de bande passante, ça fait une énorme différence, car si la page d’accueil, dans son état actuel était visitée 1000 fois, la bande passante utilisée serait aussi grosse que la capacité d’un CD et aurait donc approché le giga-octet ! La même page, aux normes avec son petit 100Ko, n’aurait, en 1000 visite, généré que 100 Mo, soit 600 Mo de moins qu’avec la page actuelle !

Maintenant, passons à l’analyse de la page suivante : la page de présentation.

Comme avec la page d’accueil, je vous montre la capture avec le style activé

Sur la capture, le texte paraît être du texte brut, mais attention ! Ce que vous allez voir, dans la capture suivante va troubler tout bon webmaster respectueux des standards : Partie 2 de la page, sans style

Le bloc avec le texte que vous avez donc vu est une image ! Et le texte réel est caché !

Et je ne ferai pas de surprise en montrant le code, tout aussi bordélique et lourd : Voir le code

Et je ne vous ferai pas de surprise non plus sur le poids par rapport à l’optimisation possible : 383 Ko ! Aux normes, elle aurait pu faire moins de 80 Ko, voire même moins de 50 Ko !

La page de contact est sensiblement pareille à la page de présentation (texte-image inutile), donc je passe à la dernière page à analyser, qui contient un formulaire : la page pour les clients, dont voici sans tarder la capture d’écran

Première constatation : On ne voit aucun label, ces étiquettes que l’on met avant chaque champ de formulaire et qui, par souci d’accessibilité, doit être lié à son champ ! Les « étiquettes » sont écrites à même les champs de formulaire !

Et maintenant, on débranche le CSS : Page client sans CSS

Vous pouvez constater, encore une fois, l’incohérence de la structure de la page générée : le champ multiligne se trouve après le bouton « Envoyer » et en plus, le texte qui s’affiche avant le formulaire avec le CSS activé, se trouve placé après le formulaire une fois le style désactivé !

Vous pouvez d’ailleurs constater l’absence d’éléments label et l’incohérence de la structure en voyant le code de la page

Et on remarque alors que le bouton « Envoyer » est inutilisable si Javascript est désactivé !

Et on finit avec, encore une fois, l’analyse du poids de la page qui nous donne 223 Ko cette fois-ci et qui, encore une fois, aurait pu être largement optimisé en respectant les normes, ce qui fait que la page aurait pu faire facilement moins de 50 Ko !

Conclusion

À partir des trois pages analysées, j’ai pu vous montrer combien un logiciel payant n’est pas nécessairement meilleur que les alternatives libres comme KompoZer qui respectent mieux les standards du Web. Et croyez-moi, ce n’est pas le premier site « WeCreator-made » que j’ai vu. Les autres sites que j’ai vus et qui ont été générés avec le même logiciel, soit le site-vitrine de Help-On-Line.org (qui n’existe plus), ainsi que le site de la v1 de Host-on-line.org (qui n’existe plus non plus, et qui appartenait à Help-on-line.org), et le code de ces deux sites était aussi horrible. De plus, j’ai même vu, via ce sujet, un site généré avec ce logiciel, dont les javascripts ne fonctionnaient même pas sous les autres navigateurs mise à part Internet Explorer et Netscape Communicator ! Oui, vous avez bien lu, NETSCAPE COMMUNICATOR ! Un vieux navigateur qui date d’aussi loin que mes premières années sur le Web, soit il y a près de 10 ans !

Ma recommandation

Que ce soit pour un petit site persos ou pour un gros site d’envergure, ne jetez pas vos euros ou dollars par la fenêtre et, autant que possible, tournez-vous vers ces alternatives qui ne vous coûteront pas un sou, mais qui auront un résultat bien plus satisfaisant :

  • Écrire votre site de A à Z. De cette façon, votre code sera éditable à volonté, et vous pourrez y intégrer du PHP par la suite, sans problème. Vous pourrez apprendre les bases sur le Site du Zéro
  • Utiliser un système de gestion de contenu : Les choix de scripts libres ou freeware (gratuit et non-libre) ne manquent pas, que ce soit Joomla!, XOOPS, SPIP, Drupal, GuppY ou CMS Made Simple pour les sites complets, phpBB, PunBB, FluxBB, Connectix Boards, MyBB, SMF, FSB ou XMB pour les forums, ou bien WordPress, Dotclear ou PluXml pour les blogs, pour vous permettre de monter votre projet rapidement si vous n’avez pas le temps de le coder vous-même. De plus, la plupart de ces scripts sont respectueux des standards du Web et pas trop lourds pour la bande passante (mais après, ça dépend du template).
  • Ou à la limite, utiliser un éditeur HTML libre comme KompoZer qui s’appuie sur le moteur de rendu Gecko (le même que celui utilisé par Mozilla Firefox) qui est, déjà au départ, respectueux des standards. Mais cette option est plus limitée que les deux premières et je ne vous conseille pas de vous reposer uniquement sur l’aspect visuel.

Alors, bon webmastering sur le chemin de la lumière, avec l’esprit serein à l’idée d’avoir gardé vos sous pour acheter autre chose… comme par exemple un cadeau pour l’être aimé !

Sécuriser ses uploads

Vendredi 30 septembre 2011

Avec le piratage tout récent du site Ubuntu-fr.org qui a révélé une faille se situant dans les uploads d’images, il est normal que l’on se préoccupe de la sécurité de son propre site au niveau des uploads.

La faille en question

Mis à part des include() mal sécurisées, les injections SQL et la faille XSS, une autre faille courante se situe dans le traitement des uploads d’images. Si la vérification n’est pas faite adéquatement, un pirate peut arriver à envoyer une image en PHP sous ce format image.png\.php en faisant en sorte de tromper la vérification du type de fichier (possible avec un plugin). C’est d’ailleurs par ce procédé que le pirate a réussi à uploader un avatar en PHP contenant les instructions permettant de récupérer les accès et d’ajouter d’autres fichiers PHP sur le site. Vous pouvez en savoir plus sur l’attaque en consultant ce fil de discussion.

Comment prévenir ce type d’attaque ?

Cela dépend si vous êtes en hébergement mutualisé ou dédié/VPS, ainsi que l’utilisation ou non d’un CMS.

Dans le cas d’un hébergement dédié ou d’un VPS, vous pouvez ajouter des directives directement dans le fichier de configuration d’Apache pour interdire l’exécution de fichiers PHP dans un répertoire donné.

Sinon, si vous êtes en mutualisé, cela va aller selon votre contexte :

Utilisation d’un .htaccess

Si vous utilisez un CMS ou que les changements à apporter sur votre script d’upload ne peuvent pas être mis en ligne rapidement, vous pouvez créer un fichier .htaccess où vous y collerez les directives suivantes (merci à Willy de Servhome) :

<Files ~ "^.*\.(cgi|pl|php[3-5]{0,1}|shtm?l?|aspx?|cfml?|jsp?)$">
order allow,deny
deny from all
</Files>

Enregistrez-le puis placez-le directement dans le répertoire d’upload de votre site.
Ces directives ont l’avantage de filtrer de façon récursive dans un dossier contenant d’autres dossiers, comme c’est le cas des sites WordPress par exemple.

Même si vous avez codé votre site à la main, vous aurez au moins l’esprit plus tranquille en attendant de pouvoir retravailler votre code.

Sécuriser son code PHP

Quand le script de traitement des uploads est bien fait, il n’y a pas de risque qu’un fichier de type image.png\.php passe entre les mailles, même avec un plugin.

Pour cela, je vous invite à lire cette doc du site Commenc Ça Marche sur les erreurs de sécurité fréquentes en PHP : Erreurs courantes en PHP.

Dans le cas d’un CMS, vous pouvez toujours aller demander sur le forum de support pour savoir si le traitement des images envoyées est sécurisé contre ce type d’intrusion.

Pit pit pit ! Me voilà sur Twitter !

Jeudi 25 août 2011

Avec la refonte de mon site en cours, j’avais dans mes plans d’accroître sa présence sur les réseaux sociaux, mais je ne voulais pas le faire avant que ma situation ne revienne à la normale, avec l’été de fou que j’ai eu.

Maintenant que ma saga informatique est passée, je viens de m’y mettre, en me créant un compte Twitter pour permettre à chacun de rester informé sur l’évolution de mes projets, que ce soit mon site ou mon big-tuto Gimp.

Vous pouvez donc me suivre via ce lien : http://twitter.com/#!/misstux84

Dropbox – L’outil hyper pratique pour le graphiste et le codeur… et les autres !

Samedi 23 avril 2011

Ces derniers mois, j’avais entendu parler via Technostérone et l’ancien blog (et aussi le nouveau) de Nelson Dumais, de Dropbox, une application rendant simplissime le partage et la sauvegarde de fichiers dans le nuage.

Jusqu’à maintenant, j’utilisais soit Photobucket, soit Archive-Host, soit un de mes FTP pour héberger les réalisations faites pour les commandes. Je n’utilisais déjà plus Photobucket à cette fin à cause de l’ajout automatique du gamma sur les images PNG envoyées, ce qui les assombrissait sous IE. Je ne l’utilise donc que pour les captures dont la présence ou non du gamma ne dérange pas. Il me restait donc Archive-Host et les FTP. Pour AH, je préfère me limiter aux images pour mes thèmes FA (ça me fait penser que je n’ai toujours pas trouvé le courage de finir la MAJ des thèmes…), tandis que pour mes FTPs, je n’aime pas trop les encombrer.

À force d’en entendre parler, je finis par jeter un coup d’oeil sur le site, pour apprendre avec joie qu’il est multi-plate-forme et qu’il y a un paquet DEB pour installer le plugin Dropbox pour Nautilus ! Je l’installe donc et j’enregistre un compte.

Cela tombait bien puisque je suis en train de faire des corrections dans le style du forum Terraburg suite à la réinstallation, déjà qu’il restait des icones à faire, ce qui fait pas mal d’images à mettre en ligne.

C’est si simple à faire et je n’ai même pas besoin de passer par mon navigateur pour envoyer mes images dans le nuage ! Une fois le paquet installé et le compte créé, il suffit, sous Nautilus, d’ouvrir un onglet vers votre dossier Dropbox/Public, et un autre onglet vers le dossier contenant les fichiers à copier. Puis d’un simple copier-coller, vous envoyez vos fichiers vers votre dossier Dropbox/Public, puis après, vous attendez que le tout se synchronise. Une fois que la petite coche verte apparaît, vous pouvez copier l’adresse publique depuis un clic-droit > Dropbox > Copy Public Link, pour ensuite poser le lien sur les forums, blogs et réseaux sociaux. Dans le cas de Twitter, vous n’êtes pas dispensé de l’usage d’un raccourcisseur d’URL.

Vous pouvez bien sûr créer des sous-dossiers au sein du dossier Public pour classer vos fichiers, comme je l’ai fait pour les images faites pour le site Terraburg.

Capture d'un de mes sous-dossiers Dropbox sous Nautilus

Notez que la capture que vous voyez est justement hébergée sur mon espace Dropbox.

Donc avec 2 Go au minimum en espace disque, c’est vraiment un outil pratique pour les graphistes qui font régulièrement des commandes, et même pour les codeurs qui veulent s’échanger des fichiers source, ou encore pour ceux qui veulent envoyer une archive à quelqu’un ou publier un fichier autre qu’une image dans un cours sur le site du zéro dont les zUploads n’acceptent que les images, ou encore pour ceux qui vont régulièrement d’une machine à l’autre et qui aimeraient avoir accès à certains de leur fichier depuis n’importe quelle machine. Bref, pour tout pleins d’usage ! …en autant qu’on reste dans la légalité !

Donc si ça vous intéresse, voici le lien du site officiel : https://www.dropbox.com/