Commentaires sur : Moi aussi, on m’écoeurait à l’école http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/511 Le journal d'une geekette où l'on y parle autant de Linux et de création Web que de cuisine et de futilités de la vie Sun, 01 Apr 2012 19:31:21 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.2.1 Par : Céline http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/511/comment-page-1#comment-202 Céline Sun, 11 Dec 2011 09:53:55 +0000 http://ishimaru-blog.servhome.org/?p=511#comment-202 Je ne connaissais pas du tout ce genre de "troubles psychologiques", désolée pour l'expression, je ne trouve pas mieux. Les gens feraient mieux de regarder chez eux avant de regarder chez les autres. Comme toi, mais dans une moindre mesure, j'ai eu à faire face à l'adversité de la différence. J'ai eu la "chance" que les critiques de ces personnes si parfaites n'ont commencé qu'au collège, ce qui m'a permit d'être un peu plus stable face au regard des autres mais du coup ma solution a été, comme tu as pu le voir sur mon blog, de me créer une carapace par rapport au monde extérieur. Et je pense que c'est grâce à l'informatique que l'on s'en sort à peu près bien toutes les deux : un métier, une passion et un moyen d'expression qui permettent de "sortir de son trou" et d'aller vers les autres. J'espère qu'un jour, plus personne n'aura à souffrir de la différence et puis la différence des gens c'est ce qui constitue notre identité et toute la richesse de l'humanité. Contrairement à d'autres, je me suis enrichie en te "rencontrant" ! Merci pour ton témoignage. Je ne connaissais pas du tout ce genre de « troubles psychologiques », désolée pour l’expression, je ne trouve pas mieux. Les gens feraient mieux de regarder chez eux avant de regarder chez les autres. Comme toi, mais dans une moindre mesure, j’ai eu à faire face à l’adversité de la différence. J’ai eu la « chance » que les critiques de ces personnes si parfaites n’ont commencé qu’au collège, ce qui m’a permit d’être un peu plus stable face au regard des autres mais du coup ma solution a été, comme tu as pu le voir sur mon blog, de me créer une carapace par rapport au monde extérieur. Et je pense que c’est grâce à l’informatique que l’on s’en sort à peu près bien toutes les deux : un métier, une passion et un moyen d’expression qui permettent de « sortir de son trou » et d’aller vers les autres. J’espère qu’un jour, plus personne n’aura à souffrir de la différence et puis la différence des gens c’est ce qui constitue notre identité et toute la richesse de l’humanité. Contrairement à d’autres, je me suis enrichie en te « rencontrant » ! Merci pour ton témoignage.

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Par : Erebus http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/511/comment-page-1#comment-197 Erebus Mon, 05 Dec 2011 12:28:28 +0000 http://ishimaru-blog.servhome.org/?p=511#comment-197 Tres touchant. Je suis arrive ici en ricochant depuis ton travail sur les thèmes PHBB, et je tombe sur un blog sincère... enfin bon y'a pas grand chose a rajouter. Merci a toi :) Tres touchant. Je suis arrive ici en ricochant depuis ton travail sur les thèmes PHBB, et je tombe sur un blog sincère… enfin bon y’a pas grand chose a rajouter. Merci a toi :)

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Par : Ishimaru http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/511/comment-page-1#comment-196 Ishimaru Sat, 03 Dec 2011 19:38:43 +0000 http://ishimaru-blog.servhome.org/?p=511#comment-196 Moi, je n'en suis pas encore rendue à ce point, d'autant plus qu'il me manque encore une pièce dans mon puzzle. En effet, en discutant avec deux amies qui ont eu le diagnostic de TDAH (Troubles du déficit d'attention avec hyperactivité), je me suis rendue compte que j'ai plusieurs de leurs symptomes : Bougeotte des jambes et des mains quand je suis immobile ou assise, oublis non liés au stress (ex: Sortir le chien dehors puis me faire un café, puis redescendre avant que le chien ne jappe, parce que j'avais eu le temps de l'oublier), tendance à l'impulsivité et à être queue de veau, problème de patience, saturation au bout d'une vingtaine de minute quand je me concentre sur quelque chose (sauf si je fais un truc que j'aime). Donc j'en suis à me demander si je suis hyperactive moi aussi, d'autant plus que j'ai des antécédants familiaux puisque mon frère est lui-même hyperactif et qu'il y a aussi des hyperactifs du côté de la famille paternelle. Or, personne n'avait eu de doutes dans mon cas puisque j'avais de très bonnes notes quand même, quand on sait que les enfants TDAH ont souvent des difficultés à l'école. C'est ma soif d'apprentissage qui m'a fait passer au dessus de ça. Et aussi, si je regarde les jeunes adultes de ma génération, c'était surtout les garçons qui étaient diagnostiqués tôt, les filles tendent à ne l'être que tardivement, comme ça a été le cas des deux amies en question (21 ans pour l'une, 24 pour l'autre). Et quand on traîne un TDAH sans le savoir durant tout le parcours scolaire, en est plus à risque de subir de l'intimidation et de développer de l'anxiété sociale car dans ce cas, on se sent différent à cause de ces bougeottes, de son impulsivité et de sa tendance à être dans la lune. Donc j'en suis à justement demander de l'information à ces deux amies pour connaître les démarches à faire pour me faire évaluer, car s'il s'avère que je suis belle et bien hyperactive, ça va expliquer bien des choses. Moi, je n’en suis pas encore rendue à ce point, d’autant plus qu’il me manque encore une pièce dans mon puzzle. En effet, en discutant avec deux amies qui ont eu le diagnostic de TDAH (Troubles du déficit d’attention avec hyperactivité), je me suis rendue compte que j’ai plusieurs de leurs symptomes : Bougeotte des jambes et des mains quand je suis immobile ou assise, oublis non liés au stress (ex: Sortir le chien dehors puis me faire un café, puis redescendre avant que le chien ne jappe, parce que j’avais eu le temps de l’oublier), tendance à l’impulsivité et à être queue de veau, problème de patience, saturation au bout d’une vingtaine de minute quand je me concentre sur quelque chose (sauf si je fais un truc que j’aime). Donc j’en suis à me demander si je suis hyperactive moi aussi, d’autant plus que j’ai des antécédants familiaux puisque mon frère est lui-même hyperactif et qu’il y a aussi des hyperactifs du côté de la famille paternelle.

Or, personne n’avait eu de doutes dans mon cas puisque j’avais de très bonnes notes quand même, quand on sait que les enfants TDAH ont souvent des difficultés à l’école. C’est ma soif d’apprentissage qui m’a fait passer au dessus de ça. Et aussi, si je regarde les jeunes adultes de ma génération, c’était surtout les garçons qui étaient diagnostiqués tôt, les filles tendent à ne l’être que tardivement, comme ça a été le cas des deux amies en question (21 ans pour l’une, 24 pour l’autre).
Et quand on traîne un TDAH sans le savoir durant tout le parcours scolaire, en est plus à risque de subir de l’intimidation et de développer de l’anxiété sociale car dans ce cas, on se sent différent à cause de ces bougeottes, de son impulsivité et de sa tendance à être dans la lune.

Donc j’en suis à justement demander de l’information à ces deux amies pour connaître les démarches à faire pour me faire évaluer, car s’il s’avère que je suis belle et bien hyperactive, ça va expliquer bien des choses.

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Par : Roshieru http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/511/comment-page-1#comment-194 Roshieru Sat, 03 Dec 2011 10:08:45 +0000 http://ishimaru-blog.servhome.org/?p=511#comment-194 Nous avons aussi ce genre d'affaires en France et on parle de plus en plus des problèmes d'intimidation à l'école (ou de harcèlement). J'ai subi ça au collège, moindrement au lycée. Au collège, mes professeurs étaient parfaitement au courant mais n'arrivaient pas à réaliser l'importance du problème. C'était méconnu. On ne savait pas ce qu'était la phobie sociale et la phobie scolaire en France. On commençait seulement à en parler quand je suis entrée en seconde ou en première et j'avais envie de tuer certains psy qui parlaient à la télé car ils osaient dire que c'était juste une angoisse de séparation avec la mère, alors que la plupart des gens que je connais et qui ont ce problème ont subi des violences psychologiques, voire physique, qui les ont fait passer d'adolescents "normaux" à phobique. Au collège, à cause de mes "amies" qui faisaient des réflexions sur mon physique, ma façon de m'habiller, mes goûts, mon avenir, mes résultats scolaires, j'ai commencé à développer des troubles d'anxiété, quasiment paranoïaque, et il m'arrive encore d'avoir des crises d'angoisse sur des choses assez futiles. Durant la fin du lycée, je cumulais des mois d'absence scolaire en mettant bout à bout mes jours d'absence depuis le collège. Un de mes profs croyait que j'avais une maladie grave. Parfois, je tombais dans les pommes lors des cours quand on parlait de sujets angoissants et sinistres (maladies en SVT, affaires judiciaires glauques, hôpitaux...). Ce n'était pas les sujets en eux-même qui m'impressionnaient. Je crois que ça faisait simplement surgir d'autres problèmes que je n'arrivais pas à exprimer et qui restaient au niveau inconscient. Depuis quelques années, ça ne me fait plus rien... sauf si je suis justement angoissée et que ça ne veut pas sortir. C'est comme un déclencheur. Avec la fac et ma réussite dans mes études, j'ai commencé à reprendre confiance en moi. Je pense pouvoir dire que je suis quasiment "guérie". Même si parfois je raisonne comme une parano (comme hier, justement), j'arrive à me raisonner. Cependant, je note que plus le temps passe, plus je deviens "dure". La dernière fois, on parlait de stalker à la télé et je me suis dit que le mec qui me ferait ça se prendre une batte dans les couilles avant de pouvoir me faire du mal (les personnes victimes de stalking ne sont pas protégées en France...). Nous avons aussi ce genre d’affaires en France et on parle de plus en plus des problèmes d’intimidation à l’école (ou de harcèlement). J’ai subi ça au collège, moindrement au lycée. Au collège, mes professeurs étaient parfaitement au courant mais n’arrivaient pas à réaliser l’importance du problème. C’était méconnu. On ne savait pas ce qu’était la phobie sociale et la phobie scolaire en France. On commençait seulement à en parler quand je suis entrée en seconde ou en première et j’avais envie de tuer certains psy qui parlaient à la télé car ils osaient dire que c’était juste une angoisse de séparation avec la mère, alors que la plupart des gens que je connais et qui ont ce problème ont subi des violences psychologiques, voire physique, qui les ont fait passer d’adolescents « normaux » à phobique.
Au collège, à cause de mes « amies » qui faisaient des réflexions sur mon physique, ma façon de m’habiller, mes goûts, mon avenir, mes résultats scolaires, j’ai commencé à développer des troubles d’anxiété, quasiment paranoïaque, et il m’arrive encore d’avoir des crises d’angoisse sur des choses assez futiles. Durant la fin du lycée, je cumulais des mois d’absence scolaire en mettant bout à bout mes jours d’absence depuis le collège. Un de mes profs croyait que j’avais une maladie grave. Parfois, je tombais dans les pommes lors des cours quand on parlait de sujets angoissants et sinistres (maladies en SVT, affaires judiciaires glauques, hôpitaux…). Ce n’était pas les sujets en eux-même qui m’impressionnaient. Je crois que ça faisait simplement surgir d’autres problèmes que je n’arrivais pas à exprimer et qui restaient au niveau inconscient. Depuis quelques années, ça ne me fait plus rien… sauf si je suis justement angoissée et que ça ne veut pas sortir. C’est comme un déclencheur.
Avec la fac et ma réussite dans mes études, j’ai commencé à reprendre confiance en moi. Je pense pouvoir dire que je suis quasiment « guérie ». Même si parfois je raisonne comme une parano (comme hier, justement), j’arrive à me raisonner. Cependant, je note que plus le temps passe, plus je deviens « dure ». La dernière fois, on parlait de stalker à la télé et je me suis dit que le mec qui me ferait ça se prendre une batte dans les couilles avant de pouvoir me faire du mal (les personnes victimes de stalking ne sont pas protégées en France…).

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