Commentaires sur : Appelez-moi « miss », pas « mec » ! http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/504 Le journal d'une geekette où l'on y parle autant de Linux et de création Web que de cuisine et de futilités de la vie Sun, 01 Apr 2012 19:31:21 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.2.1 Par : Lolo le 13 http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/504/comment-page-1#comment-201 Lolo le 13 Fri, 09 Dec 2011 10:30:15 +0000 http://ishimaru-blog.servhome.org/?p=504#comment-201 Il est clair qu'il n'y a pas à différencier dans le traitement de fond les hommes des femmes sur le net. Par contre, il serait clairement intéressant de policer les attitudes non seulement pour ne pas faire fuir les femmes, mais surtout pour attirer plus de personnes qui ne soient pas de prime abord intéressé par la philosophie du libre. Ce gros manque de savoir vivre dans les fora est une des raisons majeures de la défection du grand public face aux fora et aux diverses communautés. Le consommateur n'est pas prêt à se faire insulter de noob, d'idiot ou juste se faire bousculer par le fait qu'il n'est pas considéré comme quelqu'un d'important. La légende du client-roi est encore bien ancrée dans le comportement des personnes qui ne font pas parti d'une communauté créative. Pour celui qui fait parti d'une telle communauté créative ou plus encore pour celui qui a fait parti de la création ou de la monté en puissance d'une communauté, il est difficile de penser à autre chose qu'à la partie créative de la communauté. Nous avons affaire à des personnes pressées et concentrées sur leur tâches. Hélas, la communication dans une communauté (depuis une association, jusqu'à une multinationale) est tout aussi essentielle que l'action de faire. Elle informe toutes les parties prenantes de l'action pour les coordonner. Donc, ne pas prendre en compte toutes les parties de sa communauté avec toutes les différences qui la compose peut être considéré parfois comme un affront, voir une insulte (ce qui rejoint assez bien le comportement de n'importe qui qu'on dérange dans une action qui demande de la concentration). En conclusion, si on veut intégrer plus de personnes et surtout plus de filles, il serait intéressant de créer des postes de communicants et de médiateurs dans les communautés. On a déjà certains postes de ce type avec les trieurs de bug dans des projets utilisant un bugtracker, des parrains chez wikipédia ou tout autres accueillants ou interface entre les différents étages de <a href="http://lolole13.wordpress.com/2011/07/08/echelle-de-linternaute/" rel="nofollow">l'échelle de Bayart</a>, pour ne parler que d'Internet. Reste la difficulté majeure de ne pas être trop "corporate" ou trop "politiquement correct" pour ne pas tuer non plus l'ambiance plus ou moins humoristique qui fait l'identité de la communauté. Il est clair qu’il n’y a pas à différencier dans le traitement de fond les hommes des femmes sur le net.
Par contre, il serait clairement intéressant de policer les attitudes non seulement pour ne pas faire fuir les femmes, mais surtout pour attirer plus de personnes qui ne soient pas de prime abord intéressé par la philosophie du libre.

Ce gros manque de savoir vivre dans les fora est une des raisons majeures de la défection du grand public face aux fora et aux diverses communautés. Le consommateur n’est pas prêt à se faire insulter de noob, d’idiot ou juste se faire bousculer par le fait qu’il n’est pas considéré comme quelqu’un d’important. La légende du client-roi est encore bien ancrée dans le comportement des personnes qui ne font pas parti d’une communauté créative.

Pour celui qui fait parti d’une telle communauté créative ou plus encore pour celui qui a fait parti de la création ou de la monté en puissance d’une communauté, il est difficile de penser à autre chose qu’à la partie créative de la communauté. Nous avons affaire à des personnes pressées et concentrées sur leur tâches. Hélas, la communication dans une communauté (depuis une association, jusqu’à une multinationale) est tout aussi essentielle que l’action de faire. Elle informe toutes les parties prenantes de l’action pour les coordonner.

Donc, ne pas prendre en compte toutes les parties de sa communauté avec toutes les différences qui la compose peut être considéré parfois comme un affront, voir une insulte (ce qui rejoint assez bien le comportement de n’importe qui qu’on dérange dans une action qui demande de la concentration).

En conclusion, si on veut intégrer plus de personnes et surtout plus de filles, il serait intéressant de créer des postes de communicants et de médiateurs dans les communautés. On a déjà certains postes de ce type avec les trieurs de bug dans des projets utilisant un bugtracker, des parrains chez wikipédia ou tout autres accueillants ou interface entre les différents étages de l’échelle de Bayart, pour ne parler que d’Internet.

Reste la difficulté majeure de ne pas être trop « corporate » ou trop « politiquement correct » pour ne pas tuer non plus l’ambiance plus ou moins humoristique qui fait l’identité de la communauté.

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Par : willard http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/504/comment-page-1#comment-199 willard Tue, 06 Dec 2011 03:56:45 +0000 http://ishimaru-blog.servhome.org/?p=504#comment-199 Comme l'a dit lolo, on a tendance a masculiniser le langage, et l'expression "Cool Story Bro" n'aurait plus le même effet que si on l'adaptait à une fille. Au final je ne vois aucune raison sur la toile a différencier une fille d'un mec, les deux doivent être traités au même pieds d'égalité. Quand tu t'inscris sur un site/forum les gens te jugent par tes interventions et non pas parce que tu es une fille ou un mec, et tout le monde y gagne ainsi. Après ça fera plaisir de savoir que une fille se demerde pas mal, mais il ne faudrait surtout pas que la démarche contraire soit faite, en disant "c'est un fille, je vais y aller molo avec". Si j'étais une fille je trouverai ça insultant que l'on ne me traite pas pareil que la communauté parce que je suis une fille, en gros ça voudrais dire que une fille c'est forcément trop faible, trop fragile, etc. Pourtant ce n'est pas toujours le cas. Comme l’a dit lolo, on a tendance a masculiniser le langage, et l’expression « Cool Story Bro » n’aurait plus le même effet que si on l’adaptait à une fille.
Au final je ne vois aucune raison sur la toile a différencier une fille d’un mec, les deux doivent être traités au même pieds d’égalité. Quand tu t’inscris sur un site/forum les gens te jugent par tes interventions et non pas parce que tu es une fille ou un mec, et tout le monde y gagne ainsi. Après ça fera plaisir de savoir que une fille se demerde pas mal, mais il ne faudrait surtout pas que la démarche contraire soit faite, en disant « c’est un fille, je vais y aller molo avec ». Si j’étais une fille je trouverai ça insultant que l’on ne me traite pas pareil que la communauté parce que je suis une fille, en gros ça voudrais dire que une fille c’est forcément trop faible, trop fragile, etc. Pourtant ce n’est pas toujours le cas.

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Par : Lolo le 13 http://ishimaru-blog.servhome.org/archives/504/comment-page-1#comment-192 Lolo le 13 Wed, 30 Nov 2011 17:07:29 +0000 http://ishimaru-blog.servhome.org/?p=504#comment-192 La confusion des genres est due clairement à plusieurs choses confondues. La première est la "désexualisation" de l'identité sur le web. Le lecteur ou le participant n'a que très rarement le genre de l'interlocuteur sur le message. Je ne sais pas comment ça se passe au Québec, mais en France, bien qu'on sache lire en grande majorité, ça ne se fait pas forcément sans faute et dans l'écrit, c'est encore pire. Alors comme les fora (en particulier) ne changent que rarement leur design en fonction du sexe du locuteur, ça peut encore porter plus loin la confusion. L'autre chose est dans la nature de la langue française. Pour parler du général ou de l'impersonnel, on parle au masculin. Et là, on retrouve la tendance à masculiniser de prime abord, au moins chez les francophones. Du côté anglais, il n'y a pas réellement de façon de féminiser le discours quand on parle de soi. Ce n'est qu'à la troisième personne qu'on commence à voir apparaître une différenciation entre "his" et "her", "he" et "she". Mais tout cela ne donne pas la raison de la différence entre logiciels privateurs et logiciels libres dans les chiffres de la présence féminine. 20% chez les privateurs et maximum 6% chez les libres. Ce ne sont pas pourtant les diverses associations de femmes dans le libre qui manquent. Les actions et les problèmes sont assez bien connus. Mais il est loin d'être acquis qu'il soit attirant de participer à un projet libre pour une femme. Non seulement, ce témoignage nous apprend qu'il est difficile de se faire reconnaître en tant que femme dans une communauté virtuelle, même avec une autre femme, mais surtout qu'il est plutôt difficile aussi de s'y faire respecter. J'avais lu quelque part que seules les plus fortes et les plus teigneuses avaient l'esprit suffisamment combatif pour pouvoir donner un ou deux coups de genoux bien placés à ceux qui en ont peur. Si on veut qu'il y ait plus de femmes dans le libre, à nous de savoir retrouver une politesse et un savoir vivre qui serait à même de nous faire comprendre que nous ne sommes pas tous des geeks, quel que soit notre genre. On est pas des bêtes ! :) La confusion des genres est due clairement à plusieurs choses confondues.

La première est la « désexualisation » de l’identité sur le web. Le lecteur ou le participant n’a que très rarement le genre de l’interlocuteur sur le message. Je ne sais pas comment ça se passe au Québec, mais en France, bien qu’on sache lire en grande majorité, ça ne se fait pas forcément sans faute et dans l’écrit, c’est encore pire. Alors comme les fora (en particulier) ne changent que rarement leur design en fonction du sexe du locuteur, ça peut encore porter plus loin la confusion.

L’autre chose est dans la nature de la langue française.
Pour parler du général ou de l’impersonnel, on parle au masculin. Et là, on retrouve la tendance à masculiniser de prime abord, au moins chez les francophones.
Du côté anglais, il n’y a pas réellement de façon de féminiser le discours quand on parle de soi. Ce n’est qu’à la troisième personne qu’on commence à voir apparaître une différenciation entre « his » et « her », « he » et « she ».

Mais tout cela ne donne pas la raison de la différence entre logiciels privateurs et logiciels libres dans les chiffres de la présence féminine. 20% chez les privateurs et maximum 6% chez les libres.
Ce ne sont pas pourtant les diverses associations de femmes dans le libre qui manquent.

Les actions et les problèmes sont assez bien connus. Mais il est loin d’être acquis qu’il soit attirant de participer à un projet libre pour une femme. Non seulement, ce témoignage nous apprend qu’il est difficile de se faire reconnaître en tant que femme dans une communauté virtuelle, même avec une autre femme, mais surtout qu’il est plutôt difficile aussi de s’y faire respecter.

J’avais lu quelque part que seules les plus fortes et les plus teigneuses avaient l’esprit suffisamment combatif pour pouvoir donner un ou deux coups de genoux bien placés à ceux qui en ont peur.
Si on veut qu’il y ait plus de femmes dans le libre, à nous de savoir retrouver une politesse et un savoir vivre qui serait à même de nous faire comprendre que nous ne sommes pas tous des geeks, quel que soit notre genre.

On est pas des bêtes ! :)

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